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Poemas en Francés es un blog que pretende acercar poemas de lengua francesa al castellano |
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"Por principio, toda traducción es buena. En cualquier caso, pasa con ellas lo que con las mujeres: de alguna manera son necesarias, aunque no todas son perfectas" Augusto Monterroso -La palabra mágica-
"Es imposible traducir la poesía. ¿Acaso se puede traducir la música?" Voltaire
"La traducción destroza el espíritu del idioma" Federico García Lorca |
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Georges Brassens (I) |
jeudi, octobre 12, 2000 |
Este material ha sido extraído de la página sobre Brassens en español. |
posted by Alfil @ 1:50 PM |
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Georges Brassens -La mauvaise réputation- |
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La mauvaise réputation Georges Brassens (1921-1981)
Au village, sans prétention, J'ai mauvaise réputation. Qu'je m'démène ou qu'je reste coi Je pass' pour un je-ne-sais-quoi! Je ne fait pourtant de tort à personne En suivant mon chemin de petit bonhomme. Mais les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Non les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Tout le monde médit de moi, Sauf les muets, ça va de soi.
Le jour du Quatorze Juillet Je reste dans mon lit douillet. La musique qui marche au pas, Cela ne me regarde pas. Je ne fais pourtant de tort à personne, En n'écoutant pas le clairon qui sonne. Mais les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Non les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Tout le monde me montre du doigt Sauf les manchots, ça va de soi.
Quand j'croise un voleur malchanceux, Poursuivi par un cul-terreux; J'lance la patte et pourquoi le taire, Le cul-terreux s'retrouv' par terre Je ne fait pourtant de tort à personne, En laissant courir les voleurs de pommes. Mais les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Non les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Tout le monde se rue sur moi, Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.
Pas besoin d'être Jérémie, Pour d'viner l'sort qui m'est promis, S'ils trouv'nt une corde à leur goût, Ils me la passeront au cou, Je ne fait pourtant de tort à personne, En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome, Mais les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Non les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Tout l'mond' viendra me voir pendu, Sauf les aveugles, bien entendu.
La mala reputación
En mi pueblo sin pretensión tengo mala reputación, haga lo que haga es igual ¡me toman por un no sé qué! Yo no hago sin embargo daño a nadie siguiendo mi camino de buen hombre. Pero a las buenas gentes no les gusta que se siga un camino distinto al suyo. No a las buenas gentes no les gusta que se siga un camino distinto al suyo, Todo el mundo me maldice, salvo los mudos, es natural.
El Catorce de Julio yo me quedo en mi cama blandita. La música que marca el paso, me trae sin cuidado. Yo no le hago sin embargo daño a nadie, al no oir los clarines que suenan. Pero a las buenas gentes no les gusta que se siga un camino distinto al suyo. No a las buenas gentes no les gusta que se siga un camino distinto al suyo, todo el mundo me señala con el dedo salvo los mancos, es natural.
Cuando me cruzo con un ladrón desgraciado perseguido por un destripaterrones, Pongo la pierna y porqué callarlo, el destripaterrones se va al suelo, Yo no hago sin embargo daño a nadie dejando correr los ladrones de manzanas. Pero a las buenas gentes no les gusta que se siga un camino distinto al suyo. No a las buenas gentes no les gusta que se siga un camino distinto al suyo, todo el mundo se abalanza sobre mí, salvo los cojos, es natural.
No hace falta ser Jeremías, para adivinar la suerte que me está destinada, si ellos encuentran una cuerda que les plazca, me la echarán al cuello. Yo no hago sin embargo daño a nadie al seguir los caminos que no llevan a Roma. Pero a las buenas gentes no les gusta que se siga un camino distinto al suyo. No a las buenas gentes no les gusta que se siga un camino distinto al suyo, Todo el mundo vendrá a verme ahorcado, salvo los ciegos, es natural.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 1:40 PM |
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Georges Brassens -Le fossoyeur- |
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Le fossoyeur Georges Brassens (1921-1981)
Dieu sait qu'je n'ai pas le fond méchant Je ne souhait' jamais la mort des gens Mais si l'on ne mourait plus J'crèv'rais de faim sur mon talus
J'suis un pauvre fossoyeur
Les vivants croient qu'je n'ai pas d'remords A gagner mon pain sur l'dos des morts Mais ça m'tracasse et d'ailleurs J'les enterre à contrecœur
J'suis un pauvre fossoyeur
Et plus j'lâch' la bride à mon émoi Et plus les copains s'amus'nt de moi Y m'dis'nt: " Mon vieux, par moments T'as un' figur' d'enterr'ment"
J'suis un pauvre fossoyeur
J'ai beau m'dir' que rien n'est éternel J'peux pas trouver ça tout naturel Et jamais je ne parviens A prendr' la mort comme ell' vient
J'suis un pauvre fossoyeur
Ni vu ni connu, brav' mort adieu ! Si du fond d'la terre on voit l'Bon Dieu Dis-lui l'mal que m'a coûté La dernière pelletée
J'suis un pauvre fossoyeur
El enterrador
Dios sabe que no soy malo por naturaleza no le deseo jamás la muerte a nadie pero si la gente no muriese yo moriría de hambre en un rincón
Yo soy un pobre enterrador
Los vivos creen que no tengo remordimientos ganando mi pan a costa de los muertos pero eso me inquieta y además los entierro a disgusto
Yo soy un pobre enterrador
Y mientras más suelto la rienda de mis emociones más se burlan los amigos de mí diciéndome: “Amigo, a veces Tienes pinta de estar en un entierro”.
Yo soy un pobre enterrador
Por mucho que me diga que nada es eterno yo no puedo encontrar nada de esto natural y nunca me acostumbro a tomar la muerte tal como llega.
Yo soy un pobre enterrador
Aunque nunca te vi ni te conocí, ¡adiós buen muerto! Si desde el fondo de la tierra se ve al Buen Dios Dile lo mucho que me ha costado La última palada.
Yo soy un pobre enterrador.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 1:30 PM |
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Georges Brassens -Le gorille- |
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Le gorille Georges Brassens (1921-1981)
C'est à travers de larges grilles, Que les femelles du canton, Contemplaient un puissant gorille, Sans souci du qu'en-dira-t-on. Avec impudeur, ces commères Lorgnaient même un endroit précis Que, rigoureusement ma mère M'a défendu de nommer ici... Gare au gorille !...
Un jour la porte de la prison bien close Où vivait le bel animal S'ouvre, on n'sait pourquoi. Je suppose Qu'on avait du la fermer mal. Le singe, en sortant de sa cage Dit "C'est aujourd'hui que j'le perds !" Il parlait de son pucelage, Vous aviez deviné, j'espère! Gare au gorille !...
L'patron de la ménagerie Criait, éperdu : "Nom de nom ! C'est assommant car le gorille N'a jamais connu de guenon !" Dès que la féminine engeance Sut que le singe était puceau, Au lieu de profiter de la chance, Elle fit feu des deux fuseaux ! Gare au gorille !...
Celles là même qui, naguère, Le couvaient d'un œil décidé, Fuirent, prouvant qu'elles n'avaient guère De la suite dans les idées ; D'autant plus vaine était leur crainte, Que le gorille est un luron Supérieur à l'homme dans l'étreinte, Bien des femmes vous le diront ! Gare au gorille !...
Tout le monde se précipite Hors d'atteinte du singe en rut, Sauf une vielle décrépite Et un jeune juge en bois brut; Voyant que toutes se dérobent, Le quadrumane accéléra Son dandinement vers les robes De la vieille et du magistrat ! Gare au gorille !...
"Bah ! soupirait la centenaire, Qu'on puisse encore me désirer, Ce serait extraordinaire, Et, pour tout dire, inespéré !" ; Le juge pensait, impassible, "Qu'on me prenne pour une guenon, C'est complètement impossible..." La suite lui prouva que non ! Gare au gorille !...
Supposez que l'un de vous puisse être, Comme le singe, obligé de Violer un juge ou une ancêtre, Lequel choisirait-il des deux ? Qu'une alternative pareille, Un de ces quatres jours, m'échoie, C'est, j'en suis convaincu, la vieille Qui sera l'objet de mon choix! Gare au gorille !...
Mais, par malheur, si le gorille Aux jeux de l'amour vaut son prix, On sait qu'en revanche il ne brille Ni par le goût, ni par l'esprit. Lors, au lieu d'opter pour la vieille, Comme l'aurait fait n'importe qui, Il saisit le juge à l'oreille Et l'entraîna dans un maquis ! Gare au gorille !...
La suite serait délectable, Malheureusement, je ne peux Pas la dire, et c'est regrettable, Ça nous aurait fait rire un peu ; Car le juge, au moment suprême, Criait : "Maman !", pleurait beaucoup, Comme l'homme auquel, le jour même, Il avait fait trancher le cou. Gare au gorille !...
El gorila
Es a través de las anchas rejas que las hembras del pueblo contemplaban un potente gorila, sin preocuparse del qué dirán. Con impudor, estas comadres miraban incluso un lugar preciso que, rigurosamente, mi madre me ha prohibido nombrar aquí... ¡Cuidado con el gorila!...
Un día la puerta de la prisión bien cerrada donde vivía el bello animal se abre, no se sabe porqué. Yo supongo que se debía de haber cerrado mal. El simio, al salir de su jaula Dice “¡Hoy es cuando la voy a perder!” Él hablaba de su virginidad, lo habréis adivinado, ¡espero! ¡Cuidado con el gorila!...
El encargado del zoo gritaba, fuera de sí: “¡Dios mío, es terrible, pues el gorila nunca ha conocido hembra!” Desde que la ralea femenina supo que el simio era virgen, en lugar de aprovechar la ocasión, corría que volaban! ¡Cuidado con el gorila!...
Las que incluso, hacía un momento, se lo comían con los ojos, huyeron, probando que apenas eran consecuente con sus ideas; Tanto más vano era su temor, cuanto que el gorila es un cachondo superior al hombre en los abrazos, ¡Muchas mujeres os lo dirán! ¡Cuidado con el gorila!...
Todo el mundo corre que se las pela fuera del alcance del simio en celo, salvo una vieja decrépita y un joven juez bruto como un tarugo; viendo que todas se ocultan, el cuadrumano aceleró sus vaivenes hacia las ropas de la vieja y del magistrado! ¡Cuidado con el gorila!...
“Bah! suspiraba la centenaria, que puedan aún desearme sería extraordinario, y, a decir verdad, inesperado!”; El juez pensaba, impasible, “Que me tomen por una gorila, es completamente imposible...” Lo que pasó a continuación le demostró que no! ¡Cuidado con el gorila!...
Suponed que uno de vosotros estuviese, como el simio, obligado a violar un juez o un vejestorio, ¿Cuál elegiríais de los dos? Si una alternativa parecida, cualquier día de estos, me tocase en suerte, es, estoy convencido, a la vieja a quien yo elegiría. ¡Cuidado con el gorila!...
Pero por desgracia, si el gorila en el juego del amor vale su precio en oro, se sabe que, por el contrario, no brilla ni por el gusto, ni por la inteligencia. Así, en lugar de optar por la vieja, como lo hubiese hecho cualquiera, cogió al juez por la oreja y lo arrastró hasta un matorral! ¡Cuidado con el gorila!...
Lo que sigue es delectable; desgraciadamente, no puedo contarlo y es una lástima pues nos hubiese hecho reir un poco: pues el juez, en el momento supremo, gritaba: “Mamá!”, lloraba mucho, como el hombre al cual, ese mismo día, le había hecho cortar el cuello. Cuidado con el gorila!...
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 1:20 PM |
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Georges Brassens -Le petit cheval- |
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Le petit cheval Georges Brassens (1921-1981)
Le petit cheval dans le mauvais temps Qu'il avait donc du courage C'était un petit cheval blanc Tous derrière et lui devant
Il n'y avait jamais de beau temps Dans ce pauvre paysage Il n'y avait jamais de printemps Ni derrière ni devant
Mais toujours il était content Menant les gars du village A travers la pluie noire des champs Tous derrière et lui devant
Sa voiture allait poursuivant Sa belle petite queue sauvage C'est alors qu'il était content Tous derrière et lui devant
Mais un jour, dans le mauvais temps Un jour qu'il était si sage Il est mort par un éclair blanc Tous derrière et lui devant
Il est mort sans voir le beau temps Qu'il avait donc du courage Il est mort sans voir le printemps Ni derrière ni devant
El caballito
El caballito en el mal tiempo qué coraje tenía, era un caballito blanco Todos detrás y él delante.
Nunca había buen tiempo en este pobre paisaje Nunca había primavera ni detrás ni delante.
Pero siempre estaba contento llevando a los niños del pueblo a través de la lluvia negra de los campos todos detrás y él delante.
Su carro iba persiguiendo su pequeña cola salvaje Era entonces cuando estaba contento todos detrás y él delante.
Pero un día, en el mal tiempo, un día en que hacía tan bien su trabajo, murió a causa de un relámpago blanco todos detrás y él delante
Murió sin ver el buen tiempo pero qué coraje tenía murió sin ver la primavera ni detrás ni delante.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 1:10 PM |
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Georges Brassens -Ballade des dames du temps jadis- |
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Ballade des dames du temps jadis Georges Brassens (1921-1981)
Dites moy ou, n'en quel pays Est Flora la belle Romaine, Archipiades, né Thaïs Qui fut sa cousine germaine, Echo parlant quand bruyt on maine Dessus rivière ou sus estan Qui beaulté ot trop plus qu'humaine. Mais ou sont les neiges d'antan? Qui beaulté ot trop plus qu'humaine. Mais ou sont les neiges d'antan?
Ou est très sage Hélloïs, Pour qui chastré fut et puis moyne Pierre Esbaillart a Saint Denis? Pour son amour ot ceste essoyne. Semblablement, ou est royne Qui commanda que buridan Fut geté en ung sac en Saine? Mais ou sont les neiges d'antan? Fut geté en ung sac en Saine? Mais ou sont les neiges d'antan?
La royne blanche comme lis Qui chantoit a voix de seraine, Berte au grand pié, Bietris, Alis Haremburgis qui tient le Maine, Et Jehanne la bonne Lorraine Qu'Englois brûlèrent a Rouen; Où sont ils, ou Vierge souveraine? Mais où sont les neiges d'antan? Où sont ils ou Vierge souveraine? Mais où sont les neiges d'antan?
Prince, n'enquérez de sepmaine Ou elles sont, ne de cest an, Qu'a ce refrain ne vous remaine: Mais ou sont les neiges d'antan? Qu'a ce refrain en vous remaine; Mais ou sont les neiges d'antan?
Balada de las damas de antaño
Decidme ¿dónde, en qué país, Está Flora la bella romana, Arquipíades llamada Thaís Que de la otra fue prima hermana; Eco hablando cuando ruido se hace En los arroyos o en los estanques, Que belleza tuvo mucho más que humana? ¿Dónde están las nieves del año pasado?
¿Dónde está la muy sabia Heloísa por la que fue castrado y fue monje Pedro Esbaillart en San Dionisio Que por amor sufrió aquel escarnio? ¿Dónde está también esa reina, La que ordenó que a Buridán En un saco lo echasen al Sena? ¿Dónde están las nieves del año pasado?
La reina Blanca como un lirio Que cantaba con voz de sirena Berta y sus grandes pies, Alís y Bietrís, Aremburgís que gobernó en Maine, Y Juana la buena lorena Que ingleses quemaron en Ruán; ¿Dónde, dónde están, Virgen soberana, Dónde están las nieves del año pasado?
Príncipe, no habrá semana ni habrá año Si preguntáis adónde fueron Que este estribillo yo no os traiga a cuento: ¿Dónde están las nieves del año pasado?
Versión de Miguel FrontánLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 1:00 PM |
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Georges Brassens -Hecatombe- |
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Hécatombe Georges Brassens (1921-1981)
Au marché de Briv'-la-Gaillarde A propos de bottes d'oignons, Quelques douzaines de gaillardes Se crêpaient un jour le chignon. A pied, à cheval, en voiture Les gendarmes, mal inspirés, Vinrent pour tenter l'aventure D'interrompre l'échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne C'est un usag' bien établi Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes Tout le monde se réconcilie. Ces furies perdant tout' mesure Se ruèrent sur les guignols Et donnèrent, je vous l'assure, Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores Etre à deux doigts de succomber, Moi, j'bichais car je les adore Sous la forme de macchabées De la mansarde où je reside J'exitais les farouches bras Des mégères gendarmicides En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"
Frénétiqu' l'un' d'elles attache Le vieux maréchal des logis Et lui fait crier: "Mort aux vaches, Mort aux lois, vive l'anarchie!" Une autre fourre avec rudesse Le crâne d'un de ses lourdauds Entre ses gigantesques fesses Qu'elle serre comme un étau.
La plus grasse de ses femelles Ouvrant son corsage dilaté, Matraque à grand coup de mamelles Ceux qui passent à sa portée. Ils tombent, tombent, tombent, tombent Et s'lon les avis compétents Il paraît que cette hecatombe Fut la plus bell' de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes Avaient eu leur content de gnons, Ces furies comme outrage ultime En retournant à leurs oignons Ces furies, à peine si j'ose Le dire, tellement c'est bas Leur auraient mêm' coupé les choses: Par bonheur ils n'en avait pas. Leur auraient mêm' coupé les choses: Par bonheur ils n'en avait pas.
Hecatombe
En el mercado de Brive-la-Gaillarde a propósito de un manojo de cebollas, algunas decenas de buenas mozas se tiraban un día del moño. A pie, a caballo, en coche los gendarmes, poco inspirados, llegaron para intentar la aventura de interrumpir la refriega.
Pero, bajo todos los cielos sin vergüenza es una costumbre bien arraigada que en cuanto se trata de vapulear a los polis todo el mundo se reconcilia. Esas furias fuera de control se abalanzaban sobre los payasos y dieron, os lo aseguro, un espectáculo bastante rudo.
Viendo a estos bravos maderos, que estaban a dos pasos de sucumbir, Yo, yo estaba contento, pues yo los adoro en forma de “fiambres”. Desde la buhardilla donde resido yo jaleaba los feroces brazos de las arpías gendarmicidas gritando: “Hip, hip, hip, hurra!”
Frenética, una de ellas agarra al viejo mariscal de caballería y le hizo gritar: “Muerte a los fachas, mueran las leyes, viva la anarquía!”. Otra, mete con rudeza el cráneo de uno de esos zafios entres sus gigantescas nalgas que cierra como unas tenazas.
La más gorda de las hembras, abriendo su enorme blusa, golpea con grandes golpes de tetas a los que se ponen a su alcance. Y caen, caen, caen, caen. Y según la opinión competente parece que esta hecatombe fue la más hermosa de todos los tiempos.
Juzgando finalmente que sus víctimas habían recibido ya su buena ración de golpes, estas furias, como último ultraje volviendo a sus cebollas estas furias, apenas si me atrevo a decirlo, de tan bajuno como es, les habrían incluso cortado sus partes: por suerte, ellos no tenían. les habrían incluso cortado sus partes: por suerte, ellos no tenían.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 12:50 PM |
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Georges Brassens -La chasse aux papillons- |
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La chasse aux papillons Georges Brassens (1921-1981)
Un bon petit diable à la fleur de l'âge La jambe légère et l'œil polisson Et la bouche pleine de joyeux ramages Allait à la chasse aux papillons
Comme il atteignait l'orée du village Filant sa quenouille, il vit Cendrillon Il lui dit : "Bonjour, que Dieu te ménage J't'emmène à la chasse aux papillons"
Cendrillon ravie de quitter sa cage Met sa robe neuve et ses botillons Et bras d'ssus bras d'ssous vers les frais bocages Ils vont à la chasse aux papillons
Il ne savait pas que sous les ombrages Se cachait l'amour et son aiguillon Et qu'il transperçait les cœurs de leur âge Les cœurs des chasseurs de papillons
Quand il se fit tendre, elle lui dit : "J'présage Qu'c'est pas dans les plis de mon cotillon Ni dans l'échancrure de mon corsage Qu'on va à la chasse aux papillons"
Sur sa bouche en feu qui criait : "Sois sage !" Il posa sa bouche en guise de bâillon Et c'fut l'plus charmant des remue-ménage Qu'on ait vu d'mémoir' de papillon
Un volcan dans l'âme, ils r'vinrent au village En se promettant d'aller des millions Des milliards de fois, et mêm' davantage Ensemble à la chasse aux papillons
Mais tant qu'ils s'aim'ront, tant que les nuages Porteurs de chagrins, les épargneront Il f'ra bon voler dans les frais bocages Ils f'ront pas la chasse aux papillons
La caza de las mariposas
Un buen diablillo en la flor de la vida ligero de piernas y los ojos traviesos y la boca llena de alegres palabras iba a la caza de las mariposas
Cuando llegaba a los límites del pueblo hilando su rueca, vió a Cenicienta. Le dijo:”Buenos días, que Dios esté contigo, vente conmigo a cazar mariposas”.
Cenicienta encantada de dejar su jaula se puso su vestido nuevo y sus botines y cogidos del brazo, hacía los frescos boscajes se van a cazar mariposas.
Él no sabía que bajo la umbría se ocultaba el amor y su aguijón el cual atraviesa los corazones de su edad los corazones de los cazadores de mariposas.
Cuando él se puso tierno, ella le dijo: “Presiento que no es en los pliegues de mi refajo ni en el escote de mi blusa donde se cazan las mariposas”.
Sobre su boca ardiente que gritaba: “¡Sé prudente!” él puso su boca como una mordaza y este fue el más encantador de los trajines de los que se acuerden las mariposas.
Con un volcán en el alma, volvieron al pueblo prometiéndose ir millones miles de millones de veces, e incluso más juntos a la caza de las mariposas.
Pero mientras que ellos se amen, mientras que las nubes portadoras de penas los dejen en paz Ellas podrán volar en los frescos boscajes porque ellos no cazarán mariposas.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 12:40 PM |
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Georges Brassens -La parapluie- |
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Le parapluie Georges Brassens (1921-1981)
Il pleuvait fort sur la grand-route Ell' cheminait sans parapluie J'en avais un, volé, sans doute Le matin même à un ami Courant alors à sa rescousse Je lui propose un peu d'abri. En séchant l'eau de sa frimousse D'un air très doux, ell' m'a dit " oui "
Un p'tit coin d'parapluie Contre un coin d'paradis Elle avait quelque chos' d'un ange Un p'tit coin d'paradis Contre un coin d'parapluie Je n'perdais pas au chang', pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre D'ouïr à deux le chant joli Que l'eau du ciel faisait entendre Sur le toit de mon parapluie J'aurais voulu, comme au déluge Voir sans arrêt tomber la pluie Pour la garder, sous mon refuge Quarante jours, quarante nuits
Un p'tit coin d'parapluie Contre un coin d'paradis Elle avait quelque chos' d'un ange Un p'tit coin d'paradis Contre un coin d'parapluie Je n'perdais pas au chang', pardi
Mais bêtement, même en orage Les routes vont vers des pays Bientôt le sien fit un barrage A l'horizon de ma folie Il a fallu qu'elle me quitte Après m'avoir dit grand merci Et je l'ai vue toute petite Partir gaiement vers mon oubli
Un p'tit coin d'parapluie Contre un coin d'paradis Elle avait quelque chos' d'un ange Un p'tit coin d'paradis Contre un coin d'parapluie Je n'perdais pas au chang', pardi
El paraguas
Llovía fuerte en la carretera ella caminaba sin paraguas yo tenía uno, robado, sin duda esa misma mañana a un amigo corriendo entonces en su auxilio yo le propuse un poco de abrigo. Secando el agua de su carita de una manera muy dulce, ella me dijo “sí”
Un rinconcito de paraguas a cambio de un rincón de paraíso ella tenía algo de angel Un rinconcito de paraíso a cambio del rincón de un paraguas yo no perdía en el cambio, pardiez.
Al caminar, qué tierno era oir los dos juntos el lindo sonido que el agua del cielo hacía sobre el techo de mi paraguas yo hubiese querido, como en el diluvio ver sin parar caer la lluvia, para protejerla bajo mi refugio, cuarenta días, cuarenta noches.
Un rinconcito de paraguas A cambio de un rincón de paraíso ella tenía algo de angel un rinconcito de paraíso a cambio de un rincón de paraguas yo no perdía en el cambio, pardiez
Pero absurdamente, incluso en las tormentas las carreteras van hacia algún sitio, bien pronto la suya le puso un límite al horizonte de mi imaginación Fue necesario que ella me dejase después de haberme dicho muchas gracias y yo la vi muy pequeñita partir alegremente hacia mi olvido.
Un rinconcito de paraguas A cambio de un rincón de paraíso ella tenía algo de angel un rinconcito de paraíso a cambio de un rincón de paraguas yo no perdía en el cambio, pardiez
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 12:30 PM |
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Georges Brassens -La marine- |
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La marine Georges Brassens (1921-1981)
On les r'trouve en raccourci Dans nos p'tits amours d'un jour Toutes les joies, tous les soucis Des amours qui durent toujours
C'est là l'sort de la marine Et de toutes nos p'tites chéries On accoste. Vite ! un bec Pour nos baisers, l'corps avec
Et les joies et les bouderies Les fâcheries, les bons retours Il y a tout, en raccourci Des grandes amours dans nos p'tits.
On a ri, on s'est baisés Sur les neunœils, les nénés Dans les ch'veux à plein bécots Pondus comme des œufs tout chauds
Tout c'qu'on fait dans un seul jour! Et comme on allonge le temps! Plus d'trois fois, dans un seul jour Content, pas content, content
Y a dans la chambre une odeur D'amour tendre et de goudron Ça vous met la joie au cœur La peine aussi, et c'est bon
On n'est pas là pour causer Mais on pense, même dans l'amour On pense que d'main il fera jour Et qu'c'est une calamité
C'est là l'sort de la marine Et de toutes nos p'tites chéries. On s'accoste. Mais on devine Qu'ça n'sera pas le paradis
On aura beau s'dépêcher Faire, bon Dieu ! la pige au temps Et l'bourrer de tous nos péchés Ça n'sera pas ça ; et pourtant
Toutes les joies, tous les soucis Des amours qui durent toujours ! On les r'trouve en raccourci Dans nos p'tits amours d'un jour...
La marina
Encontramos abreviados en nuestros pequeños amores de un día todas las alegrías, todas las preocupaciones de los amores que duran para siempre.
Es esa la suerte de la marina y de todas nuestras pequeñas queridas. Nos aproximamos. Rapido! una boca para nuestros besos, y el cuerpo también.
Y las alegrías y los enojos los disgustos, los reencuentros, ahí está todo, abreviado, lo de los grandes amores en los pequeños.
Hemos reído, nos hemos besado bajos los neunoeils, los nénés en los cabellos, con grandes besos puestos como huevos calentitos
¡Todo lo que se hace en un solo día! ¡Y cómo se alarga el tiempo! Más de tres veces, en un solo día contento, descontento, contento
Hay en la habitación un olor de amor tierno y de alquitrán esto te hace feliz y triste también, y es bueno
No estamos ahí para hablar pero se piensa, incluso en el amor Se piensa que mañana amanecerá y que eso en una desgracia
Es esa la suerte de la marina nuestras pequeñas queridas. Nos aproximamos. Pero se adivina que eso no será el paraíso.
Por mucho que nos apresuremos buen Dios! en adelantar al tiempo y de atiborrarlo con todos nuestros pecados no conseguiremos nada, y sin embargo
Todas las alegrías, todas las preocupaciones de los amores duran siempre! Nos las encontramos abreviadas en los amorcillos que duran un día...
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 12:20 PM |
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Georges Brassens -Corne d'Aurochs- |
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Corne d'Aurochs Georges Brassens (1921-1981)
Il avait nom corne d'Aurochs, au gué, au gué Tout l'mond' peut pas s'app'ler Durand, au gué, au gué
En le regardant avec un œil de poète On aurait pu croire à son frontal de prophète Qu'il avait les grand's eaux de Versailles dans la tête Corne d'Aurochs
Mais que le bon dieu lui pardonne, au gué, au gué C'étaient celles du robinet, au gué, au gué
On aurait pu croire en l'voyant penché sur l'onde Qu'il se plongeait dans des méditations profondes Sur l'aspect fugitif des choses de ce monde Corne d'Aurochs
C'étaient hélas pour s'assurer, au gué, au gué Qu' le vent n'l'avait pas décoiffé, au gué, au gué
Il proclamait à son de trompe à tous les carrefours "Il n'y a qu'les imbéciles qui sachent bien faire l'amour La virtuosité c'est une affaire de balourds!" Corne d'Aurochs
Il potassait à la chandelle, au gué, au gué Des traités de maintien sexuel, au gué, au gué Et sur les femm's nues des musées, au gué, au gué Faisait l'brouillon de ses baisers, au gué, au gué
Et bientôt petit à petit, au gué, au gué On a tout su, tout su de lui, au gué, au gué
On a su qu'il était enfant de la Patrie Qu'il était incapable de risquer sa vie Pour cueillir un myosotis à une fille Corne d'Aurochs
Qu'il avait un p'tit cousin, au gué, au gué Haut placé chez les argousins, au gué, au gué Et que les jours de pénurie, au gué, au gué Il prenait ses repas chez lui, au gué, au gué
C'est même en revenant d'chez cet antipathique Qu'il tomba victime d'une indigestion critique Et refusa l'secours de la thérapeutique Corne d'Aurochs
Parce que c'était un All'mand, au gué, au gué Qu'on devait le médicament, au gué, au gué
Il rendit comme il put son âme machinale Et sa vie n'ayant pas été originale L'Etat lui fit des funérailles nationales Corne d'Aurochs
Alors sa veuve en gémissant, au gué, au gué Coucha avec son remplaçant, au gué, au gué
Cuerno de Uro
Se llamaba cuerno de Uro, au gué, au gué No todo el mundo puede llamarse Durand, au gué, au gué
Mirándolo con una mirada de poeta se habría podido creer, por su frente de profeta, que él tenía las grandes aguas de Versailles en la cabeza Cuerno de Uro
Pero que el buen dios lo perdone, au gué, au gué eran las del grifo, au gué, au gué
Se podría creer viéndolo inclinado sobre las olas que él se sumergía en meditaciones profundas sobre el aspecto fugitivo de las cosas de este mundo Cuerno de Uro
Pero era, ay, para asegurarse, au gué, au gué que el viento no lo había despeinado, au gué, au gué
El pregonaba a grandes voces a los cuatro vientos “Sólo los imbéciles saben hacer bien el amor, ¡el virtuosismo es una cosa de palurdos!”.
Empollaba a la luz del fuego, au gué, au gué tratados de relaciones sexuales y sobre las mujeres desnudas de los museos, au gué, au gué hacía las prácticas de los besos, au gué, au gué
y pronto, poco a poco, au gué, au gué se ha sabido todo, todo sobre él, au gué, au gué
Se ha sabido que era un patriota incapaz de arriesgar su vida para coger una flor para una mujer
Que tenía un primillo, au gué, au gué muy bien colocado entre la pasma, au gué, au gué y que los días de penuria, au gué, au gué cenaba en casa de él, au gué, au gué
Fue incluso volviendo de casa de este antipático que cayó víctima de una indigestión crítica y rehusó el socorro de la terapéutica
porque era a un alemán, au gué, au gué a quien se debía el medicamento, au gué, au gué
Entregó como pudo su alma maquinal y puesto que su vida no había sido original el estado le hizo funerales nacionales
Entonces su viuda, gimiendo, au gué, au gué se acostó con su sustituto, au gué, au gué
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 12:10 PM |
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Georges Brassens -Il suffit de passer le pont- |
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Il suffit de passer le pont Georges Brassens (1921-1981)
Il suffit de passer le pont C'est tout de suite l'aventure Laisse-moi tenir ton jupon J't'emmèn' visiter la nature L'herbe est douce à Pâques fleuries Jetons mes sabots, tes galoches Et, légers comme des cabris Courons après les sons de cloches Ding din don ! por las mañanas tocan En l'honneur de notre bonheur Ding din dong ! faut l'dire à personne J'ai graissé la patte au sonneur
Laisse-moi tenir ton jupon Courons, guilleret, guillerette Il suffit de passer le pont Et c'est le royaum' des fleurettes Entre tout's les bell's que voici Je devin' cell' que tu préfères C'est pas l'coqu'licot, Dieu merci Ni l'coucou, mais la primevère J'en vois un' blottie sous les feuilles Elle est en velours comm' tes joues Fais le guet pendant qu'je la cueille " Je n'ai jamais aimé que vous "
Il suffit de trois petits bonds C'est tout de suit' la tarantelle Laisse-moi tenir ton jupon J'saurai ménager tes dentelles J'ai graissé la patte au berger Pour lui fair' jouer une aubade Lors, ma mie, sans croire au danger Faisons mille et une gambades Ton pied frappe et frappe la mousse Si l'chardon s'y pique dedans Ne pleure pas, ma mie qui souffre Je te l'enlève avec les dents
On n'a plus rien à se cacher On peut s'aimer comm' bon nous semble Et tant mieux si c'est un péché Nous irons en enfer ensemble Il suffit de passer le pont Laisse-moi tenir ton jupon
Basta con cruzar el puente
Basta con cruzar el puente llega de repente la aventura déjame sostener tu falda yo te llevo a visitar la naturaleza la hierba es dulce en la Pascua florida tiremos mis zapatos, tus zuecos, y, ligeros como cabritillos corramos tras los sones de las campanas Din din don! por las mañanas suenan en honor de nuestra felicidad Din din don! No se lo digamos a nadie pero yo he sobornado al campanero
Déjame sostener tu falda corramos, vivaracho, vivaracha. Basta con cruzar el puente y estamos en el reino de las florecillas entre todas las hermosas que hay aquí adivino la que prefieres no es la amapola, gracias a Dios ni el narciso, sino la prímula veo una de ellas acurrucada bajo las hojas ella es de terciopelo como tus mejillas vigila mientras la cojo “No he querido nunca a nadie más que a ti”
Basta con tres pequeños saltos y surge de pronto la tarantela déjame sostener tu falda yo sabré cuidar tus encajes yo he sobornado al pastor para hacerle tocar una alborada entonces, querida mía, sin miedo a ningún peligro demos mil y un brincos tu pie golpea y golpea el musgo si el cardo que se oculta debajo te pincha no llores, querida, dolorida: yo te quito la espina con los dientes
Ya no hay que ocultarse podemos amarnos como nos dé la gana y mucho mejor si es un pecado iremos al infierno juntos Basta con cruzar el puente déjame sostener tu falda
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 12:00 PM |
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Georges Brassens -Comme hier- |
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Comme hier Georges Brassens (1921-1981)
Hé ! donn' moi ta bouche, hé ! ma jolie fraise ! L'aube a mis des frais's plein notre horizon Garde tes dindons, moi mes porcs, Thérèse Ne r'pousse pas du pied mes p'tits cochons.
Va, comme hier ! comme hier ! comme hier ! Si tu ne m'aimes point, c'est moi qui t'aim'rons. L'un tient le couteau, l'autre la cuiller: La vie, c'est toujours les mêmes chansons.
Pour sauter l'gros sourceau de pierre en pierre Comme tous les jours mes bras t'enlèv'ront Nos dindes, nos truies nous suivront légères Ne r'pousse pas du pied mes p'tits cochons.
Va, comme hier ! comme hier ! comme hier ! Si tu ne m'aimes point, c'est moi qui t'aim'rons La vie, c'est toujours amour et misère La vie, c'est toujours les mêmes chansons.
J'ai tant de respect pour ton cœur, Thérèse, Et pour tes dindons, quand nous nous aimons, Quand nous nous fâchons, hé ! ma jolie fraise Ne r'pousse pas du pied mes p'tits cochons
Va, comme hier ! comme hier ! comme hier ! Si tu ne m'aimes point, c'est moi qui t'aim'rons. L'un tient le couteau, l'autre la cuiller: La vie, c'est toujours les mêmes chansons
Como ayer
Eh! dame tu boca, eh! mi fresa bonita! El alba ha llenado de fresas nuestro horizonte guarda tus pavos, yo mis cerdos, Teresa no le des patadas a mis cerditos.
¡Vamos como ayer!, ¡como ayer!, ¡como ayer! Si tu no me amas nada, yo te querré. El uno tiene el cuchillo, el otro la cuchara: la vida, es siempre la misma cantinela.
Para saltar el ancho arroyo de piedra en piedra como todos los días mis brazos te levantarán nuestros pavos, nuestras cerdas nos seguirán ligeras no le des patadas a mis cerditos.
¡Vamos como ayer!, ¡como ayer!, ¡como ayer! Si tu no me amas para nada, yo te querré La vida, es siempre amor y miseria la vida, es siempre la misma cantinela.
Tengo tanto respeto por tu corazón, Teresa, y por tus pavos, cuando nos amamos, cuando nos enfademos, ¡eh! mi bonita fresa no le des patadas a mis cerditos.
¡Vamos como ayer!, ¡como ayer!, ¡como ayer! Si tu no me amas nada, yo te querré. El uno tiene el cuchillo, el otro la cuchara: la vida, es siempre la misma cantinela
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 11:50 AM |
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Georges Brassens -Les amoureux des bancs publics- |
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Les amoureux des bancs publics Georges Brassens (1921-1981)
Les gens qui voient de travers Pensent que les bancs verts Qu'on voit sur les trottoirs Sont faits pour les impotents ou les ventripotents Mais c'est une absurdité Car à la vérité Ils sont là c'est notoire Pour accueillir quelque temps les amours débutants
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'fouttant pas mal du regard oblique Des passants honnêtes Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des "Je t'aime" pathétiques Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Ils se tiennent par la main Parlent du lendemain Du papier bleu d'azur Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher Ils se voient déjà doucement Ell' cousant, lui fumant Dans un bien-être sûr Et choisissent les prénoms de leur premier bébé
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'fouttant pas mal du regard oblique Des passants honnêtes Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des "Je t'aime" pathétiques Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Quand la saint' famill' machin Croise sur son chemin Deux de ces malparís Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux N'empêch' que tout' la famille Le pèr', la mèr', la fille Le fils, le Saint Esprit Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'fouttant pas mal du regard oblique Des passants honnêtes Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des "Je t'aime" pathétiques Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Quand les mois auront passé Quand seront apaisés Leurs beaux rêves flambants Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds Ils s'apercevront émus Qu' c'est au hasard des rues Sur un d'ces fameux bancs Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'fouttant pas mal du regard oblique Des passants honnêtes Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des "Je t'aime" pathétiques Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Los enamorados de los bancos públicos
Las gentes que miran con malas ideas piensan que los bancos verdes que se ven sobre las aceras están hechos para los impotentes o los barrigones pero es un absurdo pues a decir verdad están ahí, está bien claro, para acoger durante algún tiempo a los amores que comienzan
Los enamorados que se besuquean en los bancos públicos bancos públicos, bancos públicos pasando cantidad de las miradas de reojo de los paseantes honestos los enamorados que se besuquean en los bancos públicos bancos públicos, bancos públicos diciéndose “Te quiero” patéticos tienen unas caras muy simpáticas.
Ellos se cogen de la mano hablan del mañana del papel azul celeste que recubriran los muros de su dormitorio. Ellos se ven ya dulcemente Ella cosiendo, el fumando en un bienestar seguro y eligen el nombre de su primer bebé.
Los enamorados que se besuquean en los bancos públicos bancos públicos, bancos públicos pasando cantidad de las miradas de reojo de los paseantes honestos los enamorados que se besuquean en los bancos públicos bancos públicos, bancos públicos diciéndose “Te quiero” patéticos tienen unas caras muy simpáticas.
Cuando la santa familia en bloque se cruza en su camino dos de esos maleducados les lanzan duramente palabras envenenadas; pero eso no impide que toda la familia el padre, la madre, la hija, el hijo, el Espiritu Santo quiera de vez en cuando poder hacer lo mismo que ellos.
Los enamorados que se besuquean en los bancos públicos bancos públicos, bancos públicos pasando cantidad de las miradas de reojo de los paseantes honestos los enamorados que se besuquean en los bancos públicos bancos públicos, bancos públicos diciéndose “Te quiero” patéticos tienen unas caras muy simpáticas.
Cuando los meses hayan pasado cuando se hayan apaciguado sus bonitos sueños ardientes cuando el cielo se cubra de grandes nubes pesadas Ellos se daran cuenta, conmovidos, que ha sido al azar de las calles sobre uno de esos famosos bancos donde han vivido la mejor época de su amor.
Los enamorados que se besuquean en los bancos públicos bancos públicos, bancos públicos pasando cantidad de las miradas de reojos de los paseantes honestos los enamorados que se besuquean en los bancos públicos bancos públicos, bancos públicos diciéndose “Te quiero” patéticos tienen unas caras muy simpáticas.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 11:50 AM |
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Georges Brassens -Brave Margot- |
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Brave Margot Georges Brassens (1921-1981)
Margonton la jeune bergère Trouvant dans l'herbe un petit chat Qui venait de perdre sa mère L'adopta Elle entrouvre sa collerette Et le couche contre son sein C'était tout c'quelle avait pauvrette Comm' coussin. Le chat la prenant pour sa mère Se mit à téter tout de go Emue, Margot le laissa faire Brav' Margot Un croquant passant à la ronde Trouvant le tableau peu commun S'en alla le dire à tout l'monde Et le lendemain
Quand Margot dégrafait son corsage Pour donner la gougoutte à son chat Tous les gars, tous les gars du village Etaient là, la la la la la la Etaient là, la la la la la Et Margot qu'était simple et très sage Présumait qu'c'était pour voir son chat Qu'tous les gars, tous les gars du village Etaient là, la la la la la la Etaient là, la la la la la
L'maître d'école et ses potaches Le mair', le bedeau, le bougnat Négligeaient carrément leur tâche Pour voir ça Le facteur d'ordinair' si preste Pour voir ça, n'distribuait plus Les lettres que personne au reste N'aurait lues Pour voir ça, Dieu le leur pardonne Les enfants de cœur au milieu Du Saint Sacrifice abandonnent Le saint lieu Les gendarmes, mêm' mes gendarmes Qui sont par natur' si ballots Se laissaient toucher par les charmes Du joli tableau
Quand Margot dégrafait son corsage Pour donner la gougoutte à son chat Tous les gars, tous les gars du village Etaient là, la la la la la la Etaient là, la la la la la Et Margot qu'était simple et très sage Présumait qu'c'était pour voir son chat Qu'tous les gars, tous les gars du village Etaient là, la la la la la la Etaient là, la la la la la
Mais les autr's femmes de la commune Privées d'leurs époux, d'leurs galants Accumulèrent la rancune Patiemment Puis un jour ivres de colère Elles s'armèrent de bâtons Et farouches elles immolèrent Le chaton La bergère après bien des larmes Pour s'consoler prit un mari Et ne dévoila plus ses charmes Que pour lui Le temps passa sur les mémoires On oublia l'évènement Seul des vieux racontent encore A leurs p'tits enfants
Quand Margot dégrafait son corsage Pour donner la gougoutte à son chat Tous les gars, tous les gars du village Etaient là, la la la la la la Etaient là, la la la la la Et Margot qu'était simple et très sage Présumait qu'c'était pour voir son chat Qu'tous les gars, tous les gars du village Etaient là, la la la la la la Etaient là, la la la la la
La buena Margot
Margarita la joven pastora encontrándose en la hierba un gatito que acababa de perder a su madre lo adoptó. Ella entreabre el cuello de su camisa y lo acuesta en su seno Era todo lo que tenía la pobrecilla como cojín. El gato tomándola por su madre se puso a mamar de buenas a primera, conmovida, Margot lo deja hacer Buena Margot Un cateto que pasaba por allí encontrando el cuadro fuera de lo corriente se fue a contárselo a todo el mundo y al día siguiente
Cuando Margot desabrochaba su corsé para dar el pecho a su gato todos los jovencitos, todos los jovencitos del pueblo estaban allí, la la la la la la estaban allí, la la la la la y Margot que era inocente y muy buena se creía que era para ver a su gato que todos los jovencitos, todos los jovencitos estaban allí, la la la la la la estaban allí, la la la la la
El maestro de la escuela y sus alumnos el alcalde, el ordenanza, el carbonero olvidaban descaradamente su tarea para ver aquello. El cartero, normalmente tan diligente, para ver aquello, no distribuía ya las cartas que nadie, en todo caso, hubiese leído Para ver aquello, Dios se lo perdone los monaguillos en mitad del Santo Sacrificio abandonaban el santo lugar, los gendarmes, incluso los gendarmes que son por naturaleza tan ceporros se dejaban alcanzar por los encantos del bonito cuadro
Cuando Margot desabrochaba su corsé para dar el pecho a su gato todos los jovencitos, todos los jovencitos del puebl oestaban allí, la la la la la la estaban allí, la la la la la y Margot que era inocente y muy buena se creía que era para ver a su gato que todos los jovencitos, todos los jovencitos estaban allí, la la la la la la estaban allí, la la la la la
Pero las otras mujeres de la comunidad privadas de sus esposos, de sus galanes acumularon odio pacientemente Después, un día, ebrias de cólera se armaron con bastonesy feroces inmolaron al gatito La pastora tras llorar mucho para consolarse se buscó un marido y no desveló ya sus encantos más que para él El tiempo pasó sobre las memorias se olvidaron los acontecimientos y sólo los viejos cuentan aún a sus nietos
Cuando Margot desabrochaba su corsé para dar el pecho a su gato todos los jovencitos, todos los jovencitos del pueblo estaban allí, la la la la la la estaban allí, la la la la la y Margot que era inocente y muy buena se creía que era para ver a su gato que todos los jovencitos, todos los jovencitos estaban allí, la la la la la la estaban allí, la la la la la
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 11:40 AM |
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Georges Brassens -Pauvre Martin- |
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Pauvre Martin Georges Brassens (1921-1981)
Avec une bêche à l'épaule, Avec, à la lèvre, un doux chant, Avec, à la lèvre, un doux chant, Avec, à l'âme, un grand courage, Il s'en allait trimer aux champs!
Pauvre Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps! Pour gagner le pain de sa vie, De l'aurore jusqu'au couchant, De l'aurore jusqu'au couchant, Il s'en allait bêcher la terre En tous les lieux, par tous les temps! Pauvre Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps!
Sans laisser voir, sur son visage, Ni l'air jaloux ni l'air méchant, Ni l'air jaloux ni l'air méchant, Il retournait le champ des autres, Toujours bêchant, toujours bêchant!
Pauvre Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps!
Et quand la mort lui a fait signe De labourer son dernier champ, De labourer son dernier champ, Il creusa lui-même sa tombe En faisant vite, en se cachant...
Pauvre Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps!
Il creusa lui-même sa tombe En faisant vite, en se cachant, En faisant vite, en se cachant, Et s'y étendit sans rien dire Pour ne pas déranger les gens...
Pauvre Martin, pauvre misère, Dors sous la terre, dors sous le temps!
Pobre Martín
Con una laya a la espalda, con un dulce canto en su boca, con un dulce canto en su boca, con mucho ánimo en su alma, se iba a currelar a los campos.
¡Pobre Martín, pobre miserable cava la tierra, cava el tiempo! Para ganar el pan de cada día, de la aurora hasta el poniente, de la aurora hasta el poniente, se iba a cavar la tierra por todas partes, en cualquier época! ¡Pobre Martín, pobre miserable, cava la tierra, cava el tiempo!
Sin reflejar en su rostro, ni la envidia ni la maldad ni la envidia ni la maldad labraba la tierra de los otros siempre cavando, siempre cavando!
¡Pobre Martín, pobre miserable, cava la tierra, cava el tiempo!
Y cuando la muerte le hizo un gesto para que labrara su último campo, para que labrara su último campo, cavó él mismo su tumba rápidamente, a escondidas...
¡Pobre Martín, pobre miserable, cava la tierra, cava el tiempo!
Cavó él mismo su tumba rápidamente, a escondidas, rápidamente, a escondidas, y se tendió en ella sin decir nada para no molestar a los demás...
¡Pobre Martín, pobre miserable, duerme bajo la tierra, duerme bajo el tiempo!
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 11:40 AM |
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Georges Brassens -La première fille- |
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La première fille Georges Brassens (1921-1981)
J'ai tout oublié des campagnes D'Austerlitz et de Waterloo D'Italie, de Prusse et d'Espagne De Pontoise et de Landernau
Jamais de la vie On ne l'oubliera La première fille Qu'on a pris dans ses bras La première étrangère A qui l'on a dit "tu" Mon cœur, t'en souviens-tu ? Comme ell' nous était chère
Qu'ell' soit fille honnête Ou fille de rien Qu'elle soit pucelle Ou qu'elle soit putain On se souvient d'elle On s'en souviendra D'la premièr' fill' Qu'on a pris dans ses bras
Ils sont partis à tire-d'aile Mes souvenirs de la Suzón Et ma mémoire est infidèle A Julie, Rosette ou Lison
Jamais de la vie On ne l'oubliera La première fille Qu'on a pris dans ses bras C'était une bonne affaire Mon cœur, t'en souviens-tu ? J'ai changé ma vertu Contre une primevère
Qu'ce soit en grand' pompe Comme les gens "bien" Ou bien dans la rue Comm' les pauvr's et les chiens On se souvient d'elle On s'en souviendra D'la premièr' fill' Qu'on a pris dans ses bras
Toi qui m'a donné le baptême D'amour et de septième ciel Moi, je te garde et, moi, je t'aime Dernier cadeau du Pèr' Noel
Jamais de la vie On ne l'oubliera La première fille Qu'on a pris dans ses bras On a beau fair' le brave Quand elle s'est mise nue Mon cœur, t'en souviens-tu ? On n'en menait pas large
Bien d'autres, sans doute Depuis sont venues Oui, mais, entre tout's Cell's qu'on a connues Elle est la dernière Que l'on oubliera La premièr' fill' Qu'on a pris dans ses bras
La primera chica
Yo lo he olvidado todo de las campañas de Austerlitz y de Waterloo de Italia, de Prusia y de España De Pontoise y de Landernau
Jamás en la vida olvidaremosla primera chica que hemos cogido entre los brazos la primera extraña a quién le hemos dicho “tú”. Mi corazón, ¿te acuerdas? Cómo la queríamos.
Que ella fuesa chica honesta o una don nadie que fuese virgen o que fuese una puta nos acordamos de ella nos acordaremos de la primera chica que hemos tenido entre los brazos.
Se han marchado con un vuelo rápido mis recuerdos de la Suzón y mi memoria es infiel A Julia, Rosita o Lisón
Jamás en la vida olvidaremos la primera chica que hemos tenido entre los brazos. Fue algo muy bonito Mi corazón, ¿te acuerdas? Cambié mi virtud por una primavera
que fuese con gran pompa como la gente “bien” o en la calle como los pobres y los perros nos acordamos de ella nos acordaremos de la primera chica que hemos tenido entre los brazos.
Tú que me has dado el bautizo de amor y del séptimo cielo yo, yo te guardo y, yo, yo te quiero último regalo de Papá Noel.
Jamás en la vida olvidaremos la primera chica que hemos tenido entre los brazos. Por mucho que nos hiciésemos los duros cuando ella se puso desnuda mi corazón, ¿te acuerdas? Nos temblaban la piernas.
Muchas otras, sin duda han venido después sí, pero, entre todas las que hemos conocido ella es la última que olvidaremos la primera chica que hemos tenido en los brazos.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 11:30 AM |
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Georges Brassens -La cane de Jeanne- |
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La cane de Jeanne Georges Brassens (1921-1981)
La cane De Jeanne Est morte au gui l'an neuf L'avait fait la veille Merveille Un œuf
La cane De Jeanne Est morte d'avoir fait Du moins on le présume Un rhume Mauvais
La cane De Jeanne Est morte sur son œuf Et dans son beau costume De plumes Tout neuf
La cane De Jeanne Ne laissant pas de veuf C'est nous autres qui eûmes Les plumes Et l'œuf
Tous, toutes Sans doute Garderons longtemps le Souvenir de la cane De Jeanne Morbleu
La pata de Juana
La pata de Juana murió con el ¡Feliz Año Nuevo! y había puesto la vigilia maravilla un huevo
La pata de Juana murió por haber tenido al menos eso se cree un resfriado malo
La pata de Juana murió sobre su huevo y en su bonito vestido de plumas totalmente nuevo
La pata de Juana al no dejar viudo fuimos nosotros los que nos quedamos las plumas y el huevo
Todos, todas sin duda guardaremos mucho tiempo el recuerdo de la pata de Juana Pardiez!
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 11:20 AM |
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Georges Brassens -Je suis un voyou- |
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Je suis un voyou Georges Brassens (1921-1981)
Ci-gît au fond de mon cœur une histoire ancienne Un fantôme, un souvenir d'une que j'aimais Le temps, à grands coups de faux, peut faire des siennes Mon bel amour dure encore, et c'est à jamais
J'ai perdu la tramontane En trouvant Margot Princesse vêtue de laine Déesse en sabots Si les fleurs, le long des routes S'mettaient à marcher C'est à la Margot, sans doute Qu'ell's feraient songer J'lui ai dit: "De la Madone Tu es le portrait !" Le Bon Dieu me le pardonne C'était un peu vrai
Qu'il me pardonne ou non D'ailleurs, je m'en fous J'ai déjà mon âme en peine Je suis un voyou
La mignonne allait aux vêpres Se mettre à genoux Alors j'ai mordu ses lèvres Pour savoir leur goût Ell' m'a dit, d'un ton sévère "Qu'est-ce que tu fais là ?" Mais elle m'a laissé faire Les fill's, c'est comm' ça J'lui ai dit: " Par la Madone Reste auprès de moi ! " Le Bon Dieu me le pardonne Mais chacun pour soi
Qu'il me pardonne ou non D'ailleurs, je m'en fous J'ai déjà mon âme en peine Je suis un voyou
C'était une fille sage A " bouch', que veux-tu ?" J'ai croqué dans son corsage Les fruits défendus Ell' m'a dit d'un ton sévère " Qu'est-ce que tu fais là ? " Mais elle m'a laissé faire Les fill's, c'est comm' ça Puis, j'ai déchiré sa robe Sans l'avoir voulu Le Bon Dieu me le pardonne Je n'y tenais plus !
Qu'il me pardonne ou non D'ailleurs, je m'en fous J'ai déjà mon âme en peine Je suis un voyou
J'ai perdu la tramontane Qui épousa, contre son âme Un triste bigot Elle doit avoir à l'heure A l'heure qu'il est Deux ou trois marmots qui pleurent Pour avoir leur lait Et, moi, j'ai tété leur mère Longtemps avant eux Le Bon Dieu me le pardonne J'étais amoureux !
Qu'il me pardonne ou non D'ailleurs, je m'en fous J'ai déjà mon âme en peine Je suis un voyou
Soy un granuja
Yace aquí, en el fondo de mi corazón, una vieja historia, un fantasma, el recuerdo de una que yo quería. El tiempo, con grandes golpes de guadaña, puede hacer de las suyas, Pero mi gran amor dura aún, y es para siempre.
Yo perdí el norte al encontrar a Margot princesa vestida de lana diosa con zuecos si las flores, a lo largo de las carreteras se pusiesen a caminar es en Margot, sin duda en quien harían pensar Yo le dije: “¡De la Madona eres el retrato!” El Buen Dios me lo perdone era casi verdad.
Que me perdone o no por otra parte, me trae sin cuidado Yo tengo ya mi alma condenada soy un granuja
La guapa iba a las vísperas a ponerse de rodillas entonces yo mordí sus labios para conocer su gusto, ella me dijo con un tono severo “¿Qué haces ahí?” Pero ella me ha dejado hacer, la chicas son así, Yo le dije: “¡Por la Madona quedate cerca de mí!” El Buen Dios me perdone pero cada uno a lo suyo
Que me perdone o no por otra parte, me trae sin cuidado Yo tengo ya mi alma condenada soy un granuja
Era una niña ingenua sin mirarme en nada mordí, en su blusa, los frutos prohibidos me dijo con un tono severo “¿Qué haces ahí?” Pero me dejó hacer Las chicas son así Después, rasgué su vestido sin querer El Buen Dios me perdone ¡ya no podía más!
Que me perdone o no por otra parte, me trae sin cuidado Yo tengo ya mi alma condenada soy un granuja
En perdant Margot que se casó, contra su voluntad, con un triste santurrón ella debe tener en este momento en este mismo momento dos o tres críos que lloran para que le den de mamar y yo, yo he mamado de su madre mucho antes que ellos. Que el buen Dios me perdone yo estaba enamorado.
Que me perdone o no por otra parte, me trae sin cuidado Yo tengo ya mi alma condenada, soy un granuja
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 11:10 AM |
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Georges Brassens -J'ai rendez-vous avec vous- |
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J'ai rendez-vous avec vous Georges Brassens (1921-1981)
Monseigneur l'astre solaire Comm' je n'l'admir' pas beaucoup M'enlèv' son feu, oui mais, d'son feu, moi j'm'en fous J'ai rendez-vous avec vous La lumièr' que je préfère C'est cell' de vos yeux jaloux Tout le restant m'indiffère J'ai rendez-vous avec vous !
Monsieur mon propriétaire Comm' je lui dévaste tout M'chass' de son toit, oui mais, d'son toit, moi j'm'en fous J'ai rendez-vous avec vous La demeur' que je préfère C'est votre robe à froufrous Tout le restant m'indiffère J'ai rendez-vous avec vous !
Madame ma gargotière Comm' je lui dois trop de sous M'chass' de sa tabl', oui mais, d'sa tabl', moi j'm'en fous J'ai rendez-vous avec vous Le menu que je préfère C'est la chair de votre cou Tout le restant m'indiffère J'ai rendez-vous avec vous !
Sa Majesté financière Comm' je n'fais rien à son goût Garde son or, or, de son or, moi j'm'en fous
J'ai rendez-vous avec vous La fortun' que je préfère C'est votre cœur d'amadou Tout le restant m'indiffère J'ai rendez-vous avec vous !
Tengo una cita contigo
Monseñor el astro solar como no lo admiro mucho me quita su fuego, si pero, de su fuego, yo paso cantidad tengo una cita contigo la luz que yo prefiero es la de tus ojos celosos todo el resto me es indiferente ¡tengo una cita contigo!
Mi señor casero como yo se lo rompo todo me echa de su casa, si pero, de su casa, paso cantidad tengo una cita contigo La morada que yo prefiero es tu vestido de frúfrú, todo lo demás me es indiferente ¡tengo una cita contigo!
Mi señora cocinera como le debo bastantes monedas me echa de su mesa, si pero, de su mesa, paso cantidad tengo una cita contigo el menú que yo prefiero es la carne de tu cuello todo el resto me es indiferente tengo una cita contigo!
Su majestad financiera como yo no hago nada a su gusto guarda su oro, ahora bien, de su oro, paso cantidad
Tengo una cita contigo la fortuna que prefiero es tu corazón de yesca todo lo demás me es indiferente tengo una cita contigo!
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 11:00 AM |
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Georges Brassens -Il n'y a pas d'amour heureux- |
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Il n'y a pas d'amour heureux Georges Brassens (1921-1981)
Paroles: Louis Aragon
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin A quoi peut leur servir de se lever matin Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure Je te porte dans moi comme un oiseau blessé Et ceux-là sans savoir nous regardent passer Répétant après moi les mots que j'ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
No hay amor feliz
Nada es seguro para el hombre. Ni su fuerza ni su debilidad ni su corazón. Y cuando cree abrir sus brazos su sombra es la de una cruz y cuando cree abrazar su felicidad la rompe su vida es un extraño y doloroso divorcio
No hay amor feliz
Su vida se parece a la de esos soldados sin armas a los que se había vestido para un destino distinto para qué puede servirles levantarse por la mañana ellos, a los que reencontramos por la tarde desarmados inseguros Di estas palabras vida mía y retén tus lágrimas
No hay amor feliz
Mi bello amor, mi querido amor, mi desgarrón te llevo en mí como un pájaro herido y esos sin saber nos miran pasar repitiendo tras de mí las palabras que he trenzado y que por tus grandes ojos murieron tan pronto
No hay amor feliz
El tiempo de aprender a vivir ya ha pasado que lloran en la noche nuestros corazones al unísono la desgracia que es necesaria para la más pequeña canción los penas que son necesarias para pagar un estremecimiento los sollozos necesarios para una canción de guitarra
No hay amor feliz
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 10:40 AM |
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Georges Brassens -La mauvaise herbe- |
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La mauvaise herbe Georges Brassens (1921-1981)
Quand l'jour de gloire est arrivé Comm' tous les autr's étaient crevés Moi seul connus le déshonneur De n'pas êtr' mort au champ d'honneur
Je suis d'la mauvaise herbe Braves gens, braves gens C'est pas moi qu'on rumine Et c'est pas moi qu'on met en gerbes La mort faucha les autres Braves gens, braves gens Et me fit grâce à moi C'est immoral et c'est comm' ça La la la la la la la la La la la la la la la la Et je m'demande Pourquoi, Bon Dieu Ça vous dérange Que j'vive un peu Et je m'demande Pourquoi, Bon Dieu Ça vous dérange Que j'vive un peu
La fille à tout l'monde a bon cœur Ell' me donne au petit bonheur Les p'tits bouts d'sa peau, bien cachés Que les autres n'ont pas touchés
Je suis d'la mauvaise herbe Braves gens, braves gens C'est pas moi qu'on rumine Et c'est pas moi qu'on met en gerbes Elle se vend aux autres Braves gens, braves gens Elle se donne à moi C'est immoral et c'est comm' ça La la la la la la la la La la la la la la la la Et je m'demande Pourquoi, Bon Dieu Ça vous dérange Qu'on m'aime un peu Et je m'demande Pourquoi, Bon Dieu Ça vous dérange Qu'on m'aime un peu
Les hommes sont faits, nous dit-on Pour vivre en bande, comm' les moutons Moi, j'vis seul, et c'est pas demain Que je suivrai leur droit chemin
Je suis d'la mauvaise herbe Braves gens, braves gens C'est pas moi qu'on rumine Et c'est pas moi qu'on met en gerbes Je suis d'la mauvaise herbe Braves gens, braves gens Je pousse en liberté Dans les jardins mal fréquentés La la la la la la la la La la la la la la la la Et je m'demande Pourquoi, Bon Dieu Ça vous dérange Que j'vive un peu Et je m'demande Pourquoi, Bon Dieu Ça vous dérange Que j'vive un peu
La mala hierba
Cuando el día de la gloria llegó como todos los otros estaban muertos sólo yo conocí el deshonor de no haber muerto en el campo de honor
Yo soy la mala hierba buena gente, buena gente no es a mí a quien se rumia y no es de mí de quien se hace un ramo la muerto segó a los otros buena gente, buena gente y me perdonó a mí es inmoral pero es así La la la la la la la la La la la la la la la la y me pregunto porqué, Señor os molesta que yo viva un poco y me pregunto porqué, Señor os molesta que yo viva un poco
La joven que es de todo el mundo tiene buen corazón ella me da, a la buena de dios, los trozitos de su piel bien guardada que los otros no han tocado
Yo soy la mala hierba buena gente, buena gente no es a mí a quien se rumia y no es de mí de quien se hace un ramo Ella se vende a los demás buena gente, buena gente ella se entrega a míes inmoral pero es así La la la la la la la la La la la la la la la la y me pregunto porqué, Señor os molesta que me quieran un poco y yo me pregunto porqué, Señor os molesta que me quieran un poco
Los hombres están hechos, nos dicen, para vivir en rebaños, como los corderos yo, yo vivo solo, y es no será mañana el día en que siga su buen camino
Yo soy la mala hierba buena gente, buena gente no es a mí a quien se rumia y no es de mí de quien se hace un ramo yo soy la mala hierba buena gente, buena gente crezco en libertad en los jardines mal frecuentados La la la la la la la la La la la la la la la la y me pregunto porqué, Señor os molesta que yo viva un poco y me pregunto porqué, Señor os molesta que yo viva un poco
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 10:30 AM |
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Georges Brassens -Le mauvais sujet repenti- |
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Le mauvais sujet repenti Georges Brassens (1921-1981)
Elle avait la taill' faite au tour, Les hanches pleines, Et chassait l' mâle aux alentours De la Mad'leine... A sa façon d' me dir' : "Mon rat, Est-c' que j' te tente ?" Je vis que j'avais affaire à Un' débutante...
L'avait l' don, c'est vrai, j'en conviens, L'avait l' génie, Mais sans technique, un don n'est rien Qu'un' sal' manie... Certes, on ne se fait pas putain Comme on s' fait nonne. C'est du moins c' qu'on prêche, en latin, A la Sorbonne...
Me sentant rempli de pitié Pour la donzelle, J' lui enseignai, de son métier, Les p'tit's ficelles... J' lui enseignai l' moyen d' bientôt Faire fortune, En bougeant l'endroit où le dos R'ssemble à la lune...
Car, dans l'art de fair' le trottoir, Je le confesse, Le difficile est d' bien savoir Jouer des fesses... On n' tortill' pas son popotin D' la mêm' manière, Pour un droguiste, un sacristain, Un fonctionnaire...
Rapidement instruite par Mes bons offices, Elle m'investit d'une part D' ses bénéfices... On s'aida mutuellement, Comm' dit l' poète. Ell' était l' corps, naturell'ment, Puis moi la tête...
Un soir, à la suite de Manœuvres douteuses, Ell' tomba victim' d'une Maladie honteuses... Lors, en tout bien, toute amitié, En fille probe, Elle me passa la moitié De ses microbes...
Après des injections aiguës D'antiseptique, J'abandonnai l' métier d' cocu Systématique...
Elle eut beau pousser des sanglots, Braire à tu'-tête, Comme je n'étais qu'un salaud, J' me fis honnête...
Sitôt privé' de ma tutell', Ma pauvre amie Courrut essuyer du bordel Les infamies... Paraît qu'ell' s' vend même à des flics, Quell' décadence ! Y a plus d' moralité publiqu' Dans notre France...
El mal tipo arrepentido
Ella tenía el talle bien torneado las caderas rellenas, y cazaba a los hombres en los alrededores de la Magdalena Por su manera de decirme: “Tacaño mío, ¿te gusto? Me di cuenta que se trataba de una novata...
Ella tenía el don, es verdad, de acuerdo, ella tenía ingenio, pero sin técnica, un don no es más que una mala costumbre... Ciertamente, no se hace una puta como se hace monja. Es por lo menos lo que se predica, en latín, en la Sorbona...
Sintiéndome lleno de piedad por la doncella, le enseñé, de su oficio, las triquiñuelas... Le enseñé el medio de bien pronto hacer fortuna, moviendo el sitio donde la espalda se parece a la luna...
Pues, en el arte de hacer la calle, lo confieso, lo difícil es saber bien trabajar con las nalgas... No se contonea el trasero lo mismo, para un droguero, un sacristán, un funcionario...
Rapidamente instruida por mis buenos oficios, ella me concedió una parte de sus beneficios... Nos ayudamos mutuamente, como dice el poeta. Ella era el cuerpo, naturalmente, y luego, yo, la cabeza...
Una tarde, de resultas de unas maniobras dudosas, ella cayó víctima de una enfermedad vergonzosa... Entonces, compartiéndolo todo como buenos amigos como niña buena, ella me pasó la mitad de sus microbios...
Tras unas inyecciones agudas de antiséptico, yo abandoné el oficio de cornudo sistemático...
Por mucho que sollozaba gritaba a grito pelado como yo no era más que un cerdo, me hice honesto...
Tan pronto estuvo libre de mi tutela, mi pobre amiga corrió a soportar de un burdel las infamias... Parece que ella se vende incluso a maderos, ¡Qué decadencia! ya no hay moralidad pública en nuestra Francia.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 10:20 AM |
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Georges Brassens -P... de toi- |
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P... de toi Georges Brassens (1921-1981) En ce temps-là, je vivais dans la lune Les bonheurs d'ici-bas m'étaient tous défendus Je semais des violettes et chantais pour des prunes Et tendais la patte aux chats perdus
Ah ah ah ah putain de toi Ah ah ah ah ah ah pauvre de moi Un soir de pluie v'là qu'on gratte à ma porte Je m'empresse d'ouvrir, sans doute un nouveau chat Nom de dieu l'beau félin que l'orage m'apporte C'était toi, c'était toi, c'était toi
Les yeux fendus et couleur pistache T'as posé sur mon cœur ta patte de velours Fort heureus'ment pour moi t'avais pas de moustache Et ta vertu ne pesait pas trop lourd
Au quatre coins de ma vie de bohème T'as prom'né, t'as prom'né le feu de tes vingt ans Et pour moi, pour mes chats, pour mes fleurs, mes poèmes C'était toi la pluie et le beau temps
Mais le temps passe et fauche à l'aveuglette Notre amour mûrissait à peine que déjà Tu brûlais mes chansons, crachais sur mes viollettes Et faisais des misères à mes chats
Le comble enfin, misérable salope Comme il n'restait plus rien dans le garde-manger T'as couru sans vergogne, et pour une escalope Te jeter dans le lit du boucher
C'était fini, t'avais passé les bornes Et, r'nonçant aux amours frivoles d'ici-bas J'suis r'monté dans la lune en emportant mes cornes Mes chansons, et mes fleurs, et mes chats
So pu...
En aquel tiempo, yo vivía en la luna los placeres de aquí abajo me estaban prohibidos yo sembraba violetas y cantaba para nada y tendía la mano a los gatos callejeros Ah ah ah ah so puta ah ah ah ah ah ah pobre de mí Una tarde de lluvia, he aquí que tocan en mi puerta me apresuro a abrir, sin duda un nuevo gato por Dios, el bello felino que la tormenta me traía eras tú, eras tú, eras tú Los ojos rasgados y color pistacho pusiste en mi corazón tu pata de terciopelo afortunadamente para mi no tenías bigote y tu virtud no era muy sólida Por los cuatro rincones de mi vida bohemia paseaste, paseaste el fuego de tus veinte años y para mí, para mis gatos, para mis flores, mis poemas eras la lluvia y el buen tiempo Pero el tiempo pasa y corta sin miramientos apenas nuestro amor había empezado cuando ya quemabas mis canciones, escupía en mis violetas y hacías maldades a mis gatos El colmo finalmente, miserable puta, como no quedaba nada en la despensa, has corrido sin vergüenza, y por un escalope, a arrojarte en la cama del carnicero Se acabó, habías pasado del límite
y, renunciando a los amores frívolos de aquí abajo me volví a la luna llevándome mis cuernos mis canciones, y mis flores y mi gatos. Versión de Jesus Libellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 10:10 AM |
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Georges Brassens -Chanson pour l'Auvergnat- |
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Chanson pour l'Auvergnat Georges Brassens (1921-1981)
Elle est à toi cette chanson Toi l'Auvergnat qui sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid Toi qui m'as donné du feu quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez Ce n'était rien qu'un feu de bois Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un feu de joie
Toi l'Auvergnat quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Elle est à toi cette chanson Toi l'hôtesse qui sans façon M'as donné quatre bouts de pain Quand dans ma vie il faisait faim Toi qui m'ouvris ta huche quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés S'amusaient à me voir jeûner Ce n'était rien qu'un peu de pain Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand festin
Toi l'hôtesse quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Elle est à toi cette chanson Toi l'étranger qui sans façon D'un air malheureux m'as souri Lorsque les gendarmes m'ont pris Toi qui n'as pas applaudi quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés Riaient de me voir emmener
Ce n'était rien qu'un peu de miel Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand soleil
Toi l'étranger quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Canción para el Auvernés
Esta canción es para ti Para ti Auvernés que sin ceremonias me diste un poco de leña cuando tuve frío tu que me diste fuego cuando las paletas y los paletos toda la gente bien intencionada me cerró la puerta en las narices. No era más que un poco de fuego de leña pero eso calentó mi cuerpo y en mi alma arde aún como un inmenso fuego de artificio.
Tú, Auvernés, cuando mueras cuando el enterrador te lleve que te conduzca a través de cielo hasta el Padre Eterno
.Esta canción es para tí para ti anfitriona que sin ceremonias me diste cuatro pedazos de pan cuando tuve hambre tu que abriste tu panera cuando las paletas y los paletos toda la gente bien intencionada se divertían viéndome ayunar, no fue más que un poco de pan pero bastó para calentar mi cuerpo y en mi alma arde aún como un gran festín.
Tú, la anfitriona, cuando mueras cuando el enterrador te lleve que te conduzca a través de cielo hasta el Padre Eterno.
Esta canción es para ti para ti extranjero que sin ceremonias con un sonrisa triste me sonreiste cuando los gendarmens me detuvieron Para ti que no aplaudiste cuando las paletas y lo paletos toda la gente bien intencionada reían al ver como me llevaban.
No fue más que un poco de miel pero calentó mi cuerpo y en mi alma brilla aún como un gran sol.
Tú, extranjero, cuando mueras, cuando el enterrador te lleve, que te conduzca a través de cielo hasta el Padre Eterno.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 10:00 AM |
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