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Poemas en Francés es un blog que pretende acercar poemas de lengua francesa al castellano |
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"Por principio, toda traducción es buena. En cualquier caso, pasa con ellas lo que con las mujeres: de alguna manera son necesarias, aunque no todas son perfectas" Augusto Monterroso -La palabra mágica-
"Es imposible traducir la poesía. ¿Acaso se puede traducir la música?" Voltaire
"La traducción destroza el espíritu del idioma" Federico García Lorca |
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Serge Gainsbourg -La chanson de Prévert- |
dimanche, juin 25, 2000 |
La chanson de Prévert Serge Gainsbourg (1928-1991)
Oh je voudrais tant que tu te souviennes Cette chanson était la tienne C'était ta préférée, je crois Qu'elle est de Prévert et Kosma
Et chaque fois les feuilles mortes Te rappellent à mon souvenir Jour après jour les amours mortes N'en finissent pas de mourir
Avec d'autres bien sûr je m'abandonne Mais leur chanson est monotone Et peu à peu je m'indiffère A cela il n'est rien à faire
Car chaque fois les feuilles mortes Te rappellent à mon souvenir Jour après jour les amours mortes N'en finissent pas de mourir
Peut-on jamais savoir par où commence Et quand finit l'indifférence Passe l'automne vienne l'hiver Et que la chanson de Prévert
Cette chanson, Les Feuilles Mortes S'efface de mon souvenir Et ce jour là, mes amours mortes En auront fini de mourir
La canción de Prévert
Oh yo querría tanto que tu te acordaras Esta canción es la tuya Es tu preferida, yo creo Que es de Prévert y Kosma
Y cada vez, las hojas muertas Te recuerdan en mi memoria Día tras día los amores muertos No terminan de morir
Con otros por supuesto me abandono Pero su canción es monótona Y poco a poco yo soy indiferente En eso no hay nada que hacer
Y cada vez, las hojas muertas Te recuerdan en mi memoria Día tras día los amores muertos No terminan de morir
Nunca sabemos por dónde comenzar Y cuando terminar la indiferencia Pasa el otoño viene el invierno Y la canción de Prévert
Esta canción las Hojas Muertas Se borran de mi recuerdo Y este día mis amores muertos Habrán terminado de morirLibellés : Serge Gainsbourg |
posted by Alfil @ 6:30 AM |
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Serge Gainsbourg -Overseas telegram- |
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Overseas telegram Serge Gainsbourg (1928-1991)
Je voudrais que ce télégramme Soit le plus beau télégramme De tous les télégrammes Que tu recevras jamais
Découvrant mon télégramme Et lisant ce télégramme A la fin du télégramme Tu te mettes à pleurer
Je sais que ce télégramme Est le dernier télégramme De tous les télégrammes Que je t'enverrai jamais
Tu auras ce télégramme Comme les autres télégramme Par l'Overseas Telegram Et le Post Office anglais
Overseas telegram
Yo querría que este telegrama fuese el más bello telegrama de todos los telegramas Que tú no recibirás nunca
Descubriendo mi telegrama y leyendo este telegrama al final del telegrama te pondrás ha llorar
Yo sé que este telegrama es el último telegrama de todos los telegramas que yo no te enviaré nunca
Tu tendrás este telegrama como los otros telegramas por el «Overseas Telegram» y él post Oficina inglesaLibellés : Serge Gainsbourg |
posted by Alfil @ 6:20 AM |
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Serge Gainsbourg -Dieu fumeur de havanes- |
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Dieu fumeur de havanes Serge Gainsbourg (1928-1991)
Dieu est un fumeur de havanes Je vois ses nuages gris Je sais qu'il fume même la nuit Comme moi ma chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes Je vois tes volutes bleues Me faire parfois venir les larmes aux yeux Tu es mon maître après Dieu
Dieu est un fumeur de havanes C'est lui-même qui m'a dit Que la fumée envoie au paradis Je le sais ma chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes Sans elles tu es malheureux Au clair de ma lune, ouvre les yeux Pour l'amour de Dieu
Dieu est un fumeur de havanes Tout près de toi, loin de lui J'aimerais te garder toute ma vie Comprends-moi ma chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes Et la dernière je veux La voir briller au fond de mes yeux Aime-moi nom de Dieu
Dieu est un fumeur de havanes Tout près de toi, loin de lui J'aimerais te garder toute ma vie Comprends-moi ma chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes Et la dernière je veux La voir briller au fond de mes yeux Aime-moi nom de Dieu
Dios, fumador de habanos
Dios es un fumador de «habanos» yo veo sus nubes grises yo sé que el fuma incluso en la noche como yo, mi querida
Tu eres solamente un fumador de «gitanes» yo veo tus volutas azules me hacen a veces venir las lágrimas a los ojos tu eres mi maestro después de Dios
Dios es un fumador de «habanos» es el quien me lo dijo que el humo envía al paraíso yo lo sé, mi querida
Tu eres solamente un fumador de «gitanes» sin ellas tu no eres infeliz a la luz de mi luna, abre los ojos por el amor de Dios
Dios es un fumador de «habanos» muy cerca ti, lejos de él yo quisiera guardarte toda mi vida compréndeme mi querida
No es más que un fumador de gitanas y el último quiero verla brillar en el fondo de mis ojos me gusta nombre de Dios
Dios es un fumador de «habanos» muy cerca ti, lejos él me quisiera guardarte toda mi vida comprendo a mi querida
Tu eres solamente un fumador de «gitanes» y la última quiero verla brillar en el fondo de mis ojos ¡Quiéreme, en el nombre de Dios!Libellés : Serge Gainsbourg |
posted by Alfil @ 6:20 AM |
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Serge Gainsbourg -Mon légionnaire- |
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Mon légionnaire Serge Gainsbourg (1928-1991)
Il avait de grands yeux très clairs Où parfois passaient des éclairs Comme au ciel passent des orages. Il était plein de tatouages Que j'ai jamais très bien compris. Son cou portait : "Pas vu, pas pris." Sur son cœur on lisait : "Personne" Sur son bras droit un mot : "Raisonne".
J'sais pas son nom, je n'sais rien d'lui. Il m'a aimée toute la nuit, Mon légionnaire ! Et me laissant à mon destin, Il est parti dans le matin Plein de lumière ! Il était minc', il était beau, Il sentait bon le sable chaud, Mon légionnaire ! Y avait du soleil sur son front Qui mettait dans ses cheveux blonds De la lumière ! Bonheur perdu, bonheur enfui, Toujours je pense à cette nuit Et l'envie de sa peau me ronge. Parfois je pleure et puis je songe Que lorsqu'il était sur mon cœur, J'aurais dû crier mon bonheur... Mais je n'ai rien osé lui dire. J'avais peur de le voir sourire !
On l'a trouvé dans le désert. Il avait ses beaux yeux ouverts. Dans le ciel, passaient des nuages. Il a montré ses tatouages En souriant et il a dit, Montrant son cou : "Pas vu, pas pris" Montrant son cœur : "Ici, personne." Il ne savait pas...Je lui pardonne.
J'rêvais pourtant que le destin Me ramèn'rait un beau matin Mon légionnaire, Qu'on s'en irait seuls tous les deux Dans quelque pays merveilleux Plein de lumière ! Il était minc', il était beau ,On l'a mis sous le sable chaud Mon légionnaire ! Y avait du soleil sur son front Qui mettait dans ses cheveux blonds De la lumière !
Mi legionario
Tenía grandes ojos muy claros en los que a veces habían relámpagos como en el cielo hay tormentas. Estaba lleno de tatuajes que nunca comprendí muy bien. En su cuello llevaba: "Oculto, libre (no-capturado?)". Sobre su corazón se leía: "Persona". Sobre su brazo derecho la palabra: "Razón".
No sé su nombre, ni nada de él. Me amó toda la noche, Mi legionario! Y dejándome a mi propia suerte, partió por la mañana lleno de luz! Delgado, era muy bello, le sentaba bien la arena caliente, Mi legionario! Con el sol sobre la frente el cabello rubio de luz!
Felicidad perdida, felicidad huída, Pienso siempre en esa noche y el deseo de su piel me corroe. A veces lloro y luego pienso que cuando le sujetaba contra mi corazón debí haberle gritado mi felicidad... Pero no me atreví a decirle nada. Tenía miedo de verle reir!
No sé su nombre, ni nada de él. Me amó toda la noche, Mi legionario! Y dejándome a mi propia suerte, partió por la mañana lleno de luz! Delgado, era muy bello, le sentaba bien la arena caliente, Mi legionario! Con el sol sobre la frente el cabello rubio de luz!
Lo encontraron en el desierto con sus bonitos ojos abiertos. En el cielo, habían nubes. Mostraba sus tatuajes sonreía y decía; mostrando su cuello: "Oculto, libre" mostrando su corazón: "Soy persona" No sabía... yo le perdono.
Yo había soñado con que el destino algún día me devolvería una hermosa mañana Mi legionario! Que nos iríamos solos, juntos, por paises maravillosos llenos de luz! Delgado, era muy bello, lo pusieron bajo la arena caliente A mi legionario! Con el sol sobre la frente el cabello rubio de luz!Libellés : Serge Gainsbourg |
posted by Alfil @ 6:10 AM |
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Serge Gainsbourg -Je t'aime moi non plus- |
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Je t'aime moi non plus Serge Gainsbourg (1928-1991)
Je t'aime je t'aime Oh oui je t'aime! - Moi non plus - Oh mon amour.. - Comme la vague irrésolue Je vais, je vais et je viens Entre tes reins Je vais et je viens Entre tes reins Et je me retiens - Je t'aime je t'aime - Oh oui je t'aime! - Moi non plus - Oh mon amour.. Tu es la vague, moi l'île nue Tu vas, tu vas et tu viens Entre mes reins Tu vas, et tu viens Entre mes reins Et je te rejoins - Je t'aime je t'aime Oh oui je t'aime! - Moi non plus - Oh mon amour.. - Comme la vague irrésolue Je vais, je vais et je viens Entre tes reins Je vais et je viens Entre tes reins Et je me retiens Tu vas et tu viens Entre mes reins Et je te rejoins - Je t'aime je t'aime - Oh oui je t'aime! - Moi non plus - Oh mon amour.. L'amour physique est sans issue Je vais, je vais et je viens Entre tes reins Je vais et je viens Entre tes reins Je me retiens - Non! maintenant Viens!
Te amo (yo no más)
Te quiero Te quiero Oh, sí, te quiero - Yo no más Oh, mi amor - como la ola irresoluta Te quiero Te quiero Oh, sí, te quiero -Yo no más Oh, mi amor Tú eres la ola, yo la isla desnuda Tu vas, vas y vienes Entre mis riñones Tu vas y vienes entre mis riñones y yo te retengo Te quiero Te quiero Oh, sí, te quiero Yo no más Oh, mi amor como la ola irresoluta, yo voy y vengo
Entre tus riñones yo voy y vengo entre tus riñones y yo me retengo (Oh, I love you) Yo no más (Oh, I love you) Yo no más yo te amo Tu vas, vas y vienes Entre mis riñones Yo voy y vengo yo me retengo no! Ahora vienen Te amo Oh, si, te amo - Yo tampoco Oh, mi amor - Como la ola irresoluta - Te amo - Te amo Oh si te amo Yo tampoco Tu eres la ola, yo soy la isla desnuda Tu vasTu vas y tu vienes Entre mis riñones Tu vas y tu vienes Entre mis riñones Y yo me uno contigo Te amo Te amo Oh, si, te amo Yo tampoco Oh mi amor... Como la ola irresoluta Yo voyYo voy y yo vengo Entre tus riñones Y yo me retengo Te amo Yo tampoco Retenme Tu vas Tu vas y tu vienes Entre mis riñones Yo voy yo vengo Yo me retengo - No! Ahora Ven...Libellés : Serge Gainsbourg |
posted by Alfil @ 6:00 AM |
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Serge Gainsbourg -Je suis venu te dire que je m'en vais- |
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Je suis venu te dire que je m'en vais Serge Gainsbourg (1928-1991)
Je suis venu te dir'que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" je suis venu te dir'que je m'en vais tu t'souviens des jours anciens et tu pleures tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure des adieux à jamais oui je suis au regret d'te dir'que je m'en vais oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dir'que je m'en vais tes sanglots longs n'y pourront rien changer comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" je suis venu d'te dir'que je m'en vais tu t'souviens des jours heureux et tu pleures tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure des adieux à jamais oui je suis au regret d'te dir'que je m'en vais car tu m'en as trop fait- je suis venu te dir'que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" tu t'souviens des jours anciens et tu pleures tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure des adieux à jamais oui je suis au regret d'te dir'que je m'en vais oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dir'que je m'en vais tes sanglots longs n'y pourront rien changer comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" je suis venu d'te dir'que je m'en vais tu t'souviens des jours heureux et tu pleures tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure des adieux à jamais oui je suis au regret d'te dir'que je m'en vais car tu m'en as trop fait
Vine a decirte que me voy
Vine a decirte que me voy Y tus lágrimas no podrán cambiar nada Como bien dijo Verlaine “con el viento malvado” Vine a decirte que me voy Tu te acuerdas de los días de antes y lloras, te sofocas, te pones pálida ahora que llega la hora De los adioses para nunca más Sí, me duele tanto tener que decirte que me voy Sí, te amaba, sí, pero Vine a decirte que me voy Y tus largos sollozos no podrán cambiar nada Como bien dijo Verlaine “con el viento malvado” Vine a decirte que me voy Tu te acuerdas de los días felices Y lloras, sollozas, gimes ahora que llega la hora De los adioses para nunca más Sí, me duele tanto decirte que me voy Porque tu me lo diste todo...Vine a decirte que me voy Y tus lágrimas no podrán cambiar nada Como bien dijo Verlaine “con el viento malvado” Te acuerdas de los días de antes y lloras, te sofocas, te pones pálida ahora que llega la hora De los adioses para nunca más Sí, me duele tanto tener que decirte que me voy Sí, te amaba, sí, pero… vine a decirte que me voy Y tus largos sollozos no podrán cambiar nada Como bien dijo Verlaine “con el viento malvado” Vine a decirte que me voy Te acuerdas de los días felices y lloras Sollozas, gimes ahora que llega la hora De los adioses para nunca más Sí, me duele tanto decirte que me voy Porque tu me lo diste todo…
Versión de Victoria L. MartíLibellés : Serge Gainsbourg |
posted by Alfil @ 5:50 AM |
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