Chanson pour l'Auvergnat Georges Brassens (1921-1981)
Elle est à toi cette chanson Toi l'Auvergnat qui sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid Toi qui m'as donné du feu quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez Ce n'était rien qu'un feu de bois Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un feu de joie
Toi l'Auvergnat quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Elle est à toi cette chanson Toi l'hôtesse qui sans façon M'as donné quatre bouts de pain Quand dans ma vie il faisait faim Toi qui m'ouvris ta huche quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés S'amusaient à me voir jeûner Ce n'était rien qu'un peu de pain Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand festin
Toi l'hôtesse quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Elle est à toi cette chanson Toi l'étranger qui sans façon D'un air malheureux m'as souri Lorsque les gendarmes m'ont pris Toi qui n'as pas applaudi quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés Riaient de me voir emmener
Ce n'était rien qu'un peu de miel Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand soleil
Toi l'étranger quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Canción para el Auvernés
Esta canción es para ti Para ti Auvernés que sin ceremonias me diste un poco de leña cuando tuve frío tu que me diste fuego cuando las paletas y los paletos toda la gente bien intencionada me cerró la puerta en las narices. No era más que un poco de fuego de leña pero eso calentó mi cuerpo y en mi alma arde aún como un inmenso fuego de artificio.
Tú, Auvernés, cuando mueras cuando el enterrador te lleve que te conduzca a través de cielo hasta el Padre Eterno
.Esta canción es para tí para ti anfitriona que sin ceremonias me diste cuatro pedazos de pan cuando tuve hambre tu que abriste tu panera cuando las paletas y los paletos toda la gente bien intencionada se divertían viéndome ayunar, no fue más que un poco de pan pero bastó para calentar mi cuerpo y en mi alma arde aún como un gran festín.
Tú, la anfitriona, cuando mueras cuando el enterrador te lleve que te conduzca a través de cielo hasta el Padre Eterno.
Esta canción es para ti para ti extranjero que sin ceremonias con un sonrisa triste me sonreiste cuando los gendarmens me detuvieron Para ti que no aplaudiste cuando las paletas y lo paletos toda la gente bien intencionada reían al ver como me llevaban.
No fue más que un poco de miel pero calentó mi cuerpo y en mi alma brilla aún como un gran sol.
Tú, extranjero, cuando mueras, cuando el enterrador te lleve, que te conduzca a través de cielo hasta el Padre Eterno.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |