La Chevelure... Stephane Mallarmé (1842-1898)
La chevelure vol d'une flamme à l'extrême Occident de désirs pour la tout déployer Se pose ( je dirais mourir un diadème ) Vers le front couronné son ancien foyer
Mais sans or soupirer que cette vive nue L'ignition du feu toujours intérieur Originellement la seule continue Dans le joyau de l'oeil véridique ou rieur
Une nudité de héros tendre diffame Celle qui ne mouvant astre ni feux au doigt Rien qu'à simplifier avec gloire la femme Accomplit par son chef fulgurante l'exploit
De semer de rubis le doute qu'elle écorche Ainsi qu'une joyeuse et tutélaire torche.
La cabellera
La cabellera vuelo de una llama al extremo Occidente de anhelos por desplegarla toda Reposa (yo diría morir una diadema) sobre la coronada frente su antiguo lar
mas suspirar sin oro esta nube viviente cuán originalmente prosigue solitaria el incendio del fuego para siempre interior en la gema del ojo verídico o riente
una desnudez de héroe delicado difama a la que no mueve astros ni fuegos en el dedo y sólo simplifica con gloria a la mujer realizada la hazaña por su testa fulgente
de sembrar con rubíes la duda que desuella igual a una jocunda y tutelar antorcha.Libellés : Stephane Mallarmé |