Les cloches Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Mon beau tzigane mon amant Écoute les cloches qui sonnent Nous nous aimions éperdument Croyant n'être vus de personne
Mais nous étions bien mal cachés Toutes les cloches à la ronde Nous ont vus du haut des clochers Et le disent à tout le monde
Demain Cyprien et Henri Marie Ursule et Catherine La boulangère et son mari Et puis Gertrude ma cousine
Souriront quand je passerai Je ne saurai plus où me mettre Tu seras loin Je pleurerai J'en mourrai peut-être
Las campanas
Entre el rumor de las campanas, bella gitana, amante y mía, nos amamos perdidamente y nadie, nadie, nos veía.
Olvidamos que las campanas, asomadas al campanario, nos vieron, ay, y noche y día se lo cuentan al vecindario.
Mañana Pedro y Catalina, el panadero y su mujer, Juan y María Golondrina, mi amiga Luz, mi prima Ester,
sonreirán, de cierta manera... Yo no sabré dónde meterme... Tú estarás lejos... Lloraré... Y hasta es posible que me muera...
Versión de Eduardo CarranzaLibellés : Guillaume Apollinaire |