La cousine Gérard de Nerval (1808-1855)
L'hiver a ses plaisirs ; et souvent, le dimanche, Quand un peu de soleil jaunit la terre blanche, Avec une cousine on sort se promener... - Et ne vous faites pas attendre pour dîner,
Dit la mère. Et quand on a bien, aux Tuileries, Vu sous les arbres noirs les toilettes fleuries, La jeune fille a froid... et vous fait observer Que le brouillard du soir commence à se lever.
Et l'on revient, parlant du beau jour qu'on regrette, Qui s'est passé si vite... et de flamme discrète : Et l'on sent en rentrant, avec grand appétit, Du bas de l'escalier, - le dindon qui rôtit.
La prima
Hay placeres de invierno, y a menudo el domingo, cuando un poco de sol dora la tierra blanca, con la prima salimos para dar un paseo... -Pero no volváis tarde, que la cena no espera.
Cuando en las Tullerías ya hemos visto cien veces entre troncos negruzcos muchas ropas floridas, tiene frío la joven... Y nos dice que empieza a notarse la niebla que acompaña al crepúsculo.
Y volvemos hablando de ese día feliz que pasó tan aprisa... y de amor insinuado. Y se huele al entrar, con enorme apetito, desde el mismo portal, nuestro pavo en el horno.Libellés : Gerard de Nerval |