Gerard de Nerval -Horus- |
mardi, février 15, 2005 |
Horus Gérard de Nerval (1808-1855)
Le dieu Kneph en tremblant ébranlait l'univers Isis, la mère, alors se leva sur sa couche, Fit un geste de haine à son époux farouche, Et l'ardeur d'autrefois brilla dans ses yeux verts.
"Le voyez-vous, dit-elle, il meurt, ce vieux pervers, Tous les frimas du monde ont passé par sa bouche, Attachez son pied tors, éteignez son oeil louche, C'est le dieu des volcans et le roi des hivers !"
L'aigle a déjà passé, l'esprit nouveau m'appelle, J'ai revêtu pour lui la robe de Cybèle... C'est l'enfant bien-aimé d'Hermès et d'Osiris ! "
La déesse avait fui sur sa conque dorée, La mer nous renvoyait son image adorée, Et les cieux rayonnaient sous l'écharpe d'Iris.
Horus
El dios Neftis temblando sacudía los mundos; fue cuando Isis, la madre, levantóse del lecho, miró llena de odio a su bárbaro esposo y el ardor de otro tiempo brilló en sus ojos verdes.
«Vedle aquí», dijo, «muere ese viejo perverso, con perennes escarchas habitando su boca, atad su pie deforme, apagad su ojo bizco, dios de todo volcán y rey de los inviernos.
Ha pasado ya el águila, llámame un nuevo espíritu, para él visto la túnica de la diosa Cibeles... ¡Hijo de Hermes y Osiris, bienamado por ellos!
Luego huyó la deidad en su concha dorada, el mar nos devolvía su venerada imagen, y los cielos brillaban bajo aquel chal de Iris.Libellés : Gerard de Nerval |
posted by Alfil @ 1:14 PM |
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1 Comments: |
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Ce poème est magnifique, comme tout le travail de Nerval et sa relation admirable avec ce qui est mythologique
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Ce poème est magnifique, comme tout le travail de Nerval et sa relation admirable avec ce qui est mythologique