Ici-bas Sully Prudhomme (1839-1907)
Ici-bas tous les lilas meurent, Tous les chants des oiseaux sont courts ; Je rêve aux étés qui demeurent Toujours...
Ici-bas les lèvres effleurent Sans rien laisser de leur velours ; Je rêve aux baisers qui demeurent Toujours...
Ici-bas tous les hommes pleurent Leurs amitiés ou leurs amours ; Je rêve aux couples qui demeurent Toujours...
Aquí abajo
Aquí todas las lilas en la tarde fenecen, todos los cantos de las aves pasan. ¡Yo sueño con estíos que perfuman eternamente!
Aquí los labios besan con un calor muy breve. Yo sueño con besos que no terminan jamás...
Aquí a todos los hombres esclaviza la muerte, todos lloran amores o amistades. Yo sueño con lazos que perduran eternamente...
Versión de Max GrilloLibellés : Sully Prudhomme |