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"Es imposible traducir la poesía. ¿Acaso se puede traducir la música?"

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"La traducción destroza el espíritu del idioma"

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Arthur Rimbaud -Le forgeron-
mercredi, septembre 08, 2004
Le forgeron
Arthur Rimbaud (1854-1891)

Palais des Tuileries, vers le 10 août 92

Le bras sur un marteau gigantesque, effrayant
D'ivresse et de grandeur, le front vaste, riant
Comme un clairon d'airain, avec toute sa bouche,
Et prenant ce gros-là dans son regard farouche,

Le Forgeron parlait à Louis Seize, un jour
Que le Peuple était là, se tordant tout autour,
Et sur les lambris d'or traînant sa veste sale.
Or le bon roi, debout sur son ventre, était pâle
Pâle comme un vaincu qu'on prend pour le gibet,
Et, soumis comme un chien, jamais ne regimbait
Car ce maraud de forge aux énormes épaules
Lui disait de vieux mots et des choses si drôles,
Que cela l'empoignait au front, comme cela !

« Or, tu sais bien, Monsieur, nous chantions tra la la
Et nous piquions les boeufs vers les sillons des autres :
Le Chanoine au soleil filait des patenôtres
Sur des chapelets clairs grenés de pièces d'or.
Le Seigneur, à cheval, passait, sonnant du cor
Et l'un avec la hart, l'autre avec la cravache
Nous fouaillaient. - Hébétés comme des yeux de vache,
Nos yeux ne pleuraient plus ; nous allions, nous allions,

Et quand nous avions mis le pays en sillons,
Quand nous avions laissé dans cette terre noire
Un peu de notre chair... nous avions un pourboire :
On nous faisait flamber nos taudis dans la nuit ;
Nos petits y faisaient un gâteau fort bien cuit.

... »Oh ! je ne me plains pas. Je te dis mes bêtises,
C'est entre nous. J'admets que tu me contredises.
Or, n'est-ce pas joyeux de voir, au mois de juin

Dans les granges entrer des voitures de foin
Énormes ? De sentir l'odeur de ce qui pousse,
Des vergers quand il pleut un peu, de l'herbe rousse ?
De voir des blés, des blés, des épis pleins de grain,
De penser que cela prépare bien du pain ?...
Oh ! plus fort, on irait, au fourneau qui s'allume,
Chanter joyeusement en martelant l'enclume,
Si l'on était certain de pouvoir prendre un peu,
Étant homme, à la fin ! de ce que donne Dieu !

- Mais voilà, c'est toujours la même vieille histoire !

« Mais je sais, maintenant ! Moi, je ne peux plus croire,
Quand j'ai deux bonnes mains, mon front et mon marteau,
Qu'un homme vienne là, dague sur le manteau,
Et me dise : Mon gars, ensemence ma terre ;
Que l'on arrive encor, quand ce serait la guerre,
Me prendre mon garçon comme cela, chez moi !
- Moi, je serais un homme, et toi, tu serais roi,

Tu me dirais : Je veux !... - Tu vois bien, c'est stupide.
Tu crois que j'aime voir ta baraque splendide,
Tes officiers dorés, tes mille chenapans,
Tes palsembleu bâtards tournant comme des paons :
Ils ont rempli ton nid de l'odeur de nos filles
Et de petits billets pour nous mettre aux Bastilles,
Et nous dirons : C'est bien : les pauvres à genoux !
Nous dorerons ton Louvre en donnant nos gros sous !
Et tu te soûleras, tu feras belle fête.

- Et ces Messieurs riront, les reins sur notre tête !

« Non. Ces saletés-là datent de nos papas !
Oh ! Le Peuple n'est plus une putain. Trois pas
Et, tous, nous avons mis ta Bastille en poussière.
Cette bête suait du sang à chaque pierre
Et c'était dégoûtant, la Bastille debout
Avec ses murs lépreux qui nous racontaient tout
Et, toujours, nous tenaient enfermés dans leur ombre !

- Citoyen ! citoyen ! c'était le passé sombre
Qui croulait, qui râlait, quand nous prîmes la tour !
Nous avions quelque chose au coeur comme l'amour.
Nous avions embrassé nos fils sur nos poitrines.
Et, comme des chevaux, en soufflant des narines
Nous allions, fiers et forts, et ça nous battait là...
Nous marchions au soleil, front haut, - comme cela,
-Dans Paris ! On venait devant nos vestes sales.
Enfin ! Nous nous sentions Hommes ! Nous étions pâles,

Sire, nous étions soûls de terribles espoirs :
Et quand nous fûmes là, devant les donjons noirs,
Agitant nos clairons et nos feuilles de chêne,
Les piques à la main ; nous n'eûmes pas de haine,
- Nous nous sentions si forts, nous voulions être doux !

... ... ... ...
... ... ... ...

« Et depuis ce jour-là, nous sommes comme fous !

Le tas des ouvriers a monté dans la rue,
Et ces maudits s'en vont, foule toujours accrue
De sombres revenants, aux portes des richards.
Moi, je cours avec eux assommer les mouchards :
Et je vais dans Paris, noir, marteau sur l'épaule,
Farouche, à chaque coin balayant quelque drôle,
Et, si tu me riais au nez, je te tuerais !
- Puis, tu peux y compter, tu te feras des frais
Avec tes hommes noirs, qui prennent nos requêtes

Pour se les renvoyer comme sur des raquettes
Et, tout bas, les malins ! se disent « Qu'ils sont sots ! »
Pour mitonner des lois, coller de petits pots
Pleins de jolis décrets roses et de droguailles,
S'amuser à couper proprement quelques tailles,
Puis se boucher le nez quand nous marchons près d'eux,
-Nos doux représentants qui nous trouvent crasseux ! -
Pour ne rien redouter, rien, que les baïonnettes...,

C'est très bien. Foin de leur tabatière à sornettes!
Nous en avons assez, là, de ces cerveaux plats
Et de ces ventres-dieux. Ah ! ce sont là les plats
Que tu nous sers, bourgeois, quand nous somme féroces,
Quand nous brisons déjà les sceptres et les crosses !... »

... ... ... ...

Il le prend par le bras, arrache le velours
Des rideaux, et lui montre en bas les larges cours
Où fourmille, où fourmille, où se lève la foule,

La foule épouvantable avec des bruits de houle,
Hurlant comme une chienne, hurlant comme une mer,
Avec ses bâtons forts et ses piques de fer,
Ses tambours, ses grands cris de halles et de bouges,
Tas sombre de haillons saignants de bonnets rouges :
L'Homme, par la fenêtre ouverte, montre tout
Au roi pâle et suant qui chancelle debout,
Malade à regarder cela !
« C'est la Crapule,

Sire. Ça bave aux murs, ça monte, ça pullule :
- Puisqu'ils ne mangent pas, Sire, ce sont des gueux !
Je suis un forgeron : ma femme est avec eux,
Folle ! Elle croit trouver du pain aux Tuileries !
- On ne veut pas de nous dans les boulangeries.
J'ai trois petits. Je suis crapule. - Je connais
Des vieilles qui s'en vont pleurant sous leurs bonnets
Parce qu'on leur a pris leur garçon ou leur fille :
C'est la crapule. - Un homme était à la Bastille,

Un autre était forçat : et tous deux, citoyens
Honnêtes. Libérés, ils sont comme des chiens :
On les insulte ! Alors, ils ont là quelque chose
Qui leur fait mal, allez ! C'est terrible, et c'est cause
Que se sentant brisés, que, se sentant damnés,
Ils sont là, maintenant, hurlant sous votre nez !
Crapule. - Là-dedans sont des filles, infâmes
Parce que, - vous saviez que c'est faible, les femmes -
Messeigneurs de la cour, - que ça veut toujours bien, -

Vous leur avez craché sur l'âme, comme rien !
Vos belles, aujourd'hui, sont là. C'est la crapule

... ... ... ...

« Oh ! tous les Malheureux, tous ceux dont le dos brûle
Sous le soleil féroce, et qui vont, et qui vont,
Qui dans ce travail-là sentent crever leur front,
Chapeau bas, mes bourgeois ! Oh ! ceux-là, sont les Hommes !
Nous sommes Ouvriers, Sire ! Ouvriers ! Nous sommes
Pour les grands temps nouveaux où l'on voudra savoir,

Où l'Homme forgera du matin jusqu'au soir,
Chasseur des grands effets, chasseur des grandes causes,
Où, lentement vainqueur, il domptera les choses
Et montera sur Tout, comme sur un cheval !
Oh ! splendides lueurs des forges ! Plus de mal,
Plus ! - Ce qu'on ne sait pas, c'est peut-être terrible :
Nous saurons ! - Nos marteaux en main, passons au crible
Tout ce que nous savons : puis, Frères, en avant !
Nous faisons quelquefois ce grand rêve émouvant

De vivre simplement, ardemment, sans rien dire
e mauvais, travaillant sous l'auguste sourire
D'une femme qu'on aime avec un noble amour :
Et l'on travaillerait fièrement tout le jour,
Écoutant le devoir comme un clairon qui sonne :
Et l'on se sentirait très heureux ; et personne,
Oh ! personne, surtout, ne vous ferait ployer !
On aurait un fusil au-dessus du foyer...

... ... ... ...

« Oh ! mais l'air est tout plein d'une odeur de bataille.
Que te disais-je donc ? Je suis de la canaille !
Il reste des mouchards et des accapareurs.
Nous sommes libres, nous ! Nous avons des terreurs
Où nous nous sentons grands, oh ! si grands ! Tout à l'heure
Je parlais de devoir calme, d'une demeure...
Regarde donc le ciel ! - C'est trop petit pour nous,
Nous crèverions de chaud, nous serions à genoux !
Regarde donc le ciel ! - Je rentre dans la foule,

Dans la grande canaille effroyable, qui roule,
Sire, tes vieux canons sur les sales pavés :
- Oh ! quand nous serons morts, nous les aurons lavés !
- Et si, devant nos cris, devant notre vengeance,
Les pattes des vieux rois mordorés, sur la France
Poussent leurs régiments en habits de gala,
Eh bien, n'est-ce pas, vous tous ? Merde à ces chiens-là ! »
... ... ... ...
- Il reprit son marteau sur l'épaule.

La foule
Près de cet homme-là se sentait l'âme soûle,
Et, dans la grande cour, dans les appartements,
Où Paris haletait avec des hurlements,
Un frisson secoua l'immense populace.
Alors, de sa main large et superbe de crasse,
Bien que le roi ventru suât, le Forgeron,
Terrible, lui jeta le bonnet rouge au front !


El herrero

Palacio de las Tullerías, hacia el 10 de agosto del 92

Con el brazo en la maza gigantesca, terrible
de embriaguez y grandeza, frente ancha, boca enorme
abierta, cual clarín de bronce por la risa,
con su hosca mirada, sujetando a ese gordo,

al pobre Luis, un día, le decía el Herrero
que el Pueblo estaba ahí, girando en rededor,
y arrastrando su ropa sucia por las paredes
doradas. Y el buen rey, de pie sobre su tripa,
palideció, cual reo que llevan a la horca;
mas, como can sumiso, el rey no protestaba,
pues el hampón de fragua, el de los anchos hombros,
contaba viejos hechos y cosas tan extrañas
que fruncía la frente, herida de dolor.

«Pues sepa usted, Mi Sire, cantando el tralalá
llevábamos los bueyes a los surcos ajenos:
el Canónigo, al sol, tejía padres nuestros
por rosarios granados con claras perlas de oro,
el Señor, a caballo, tocando el olifante,
pasaba; con garrote, el primero, con látigo,
el otro, nos zurraban. ––Como estúpidos ojos
de vaca, nuestros ojos ya no lloraban; íbamos...

y cuando como un mar de surcos, la comarca
dejábamos, sembrando en esa tierra negra
trozos de nuestra carne... nos daban la propina:
incendiaban de noche nuestra choza; en las llamas
ardían nuestros hijos cual tortas bien horneadas.

...«¡No me quejo, qué va! Te digo mis manías,
en privado. Y admito que tú me contradigas.
¿Acaso no es hermoso ver en el mes de junio

cómo entran en la granja los carros llenos de heno,
enormes, y en los huertos oler, cuando llovizna,
todo cuanto germina por la hierba rojiza;
ver en sazón la espiga de los trigos granados, ,
y pensar que un buen pan se anuncia en los trigales...?
¡Aún hay más: iríamos a la fragua encendida,
cantando alegremente al ritmo de los yunques,
si al menos nos dejaran coger unas migajas,
hombres, al fin y al cabo, de cuanto Dios ofrece!

––¡Y siempre se repite la misma y vieja historia...!

«¡Pero ahora ya sé: y no puedo admitir,
teniendo dos manazas, mi frente y mi martillo,
que alguien pueda llegar, con el puñal en ristre,
para decirme: Mozo, siembra mis sembradíos,
y que en tiempo de guerra vengan para llevarse
mi hijo de su casa, como algo natural!
––Yo podré ser un hombre; tu podrás ser el rey,

y decirme: ¡Lo quiero! Te das cuenta, es estúpido.
Crees que me entusiasma ver tu espléndida choza,
tus soldados dorados, miles de maleantes,
tus bastardos de dios, como pavos reales:
han vertido en tu nido el olor de las mozas
y edictos condenándonos a vivir en Bastillas;
gritaremos: ¡Muy bien: de rodillas, los pobres!
¡Doraremos tu Louvre dándote nuestros reales!
y te emborracharás, armando la gran juerga.

––Mientras ríen los Amos pisando nuestras frentes.

«¡Pues no; tales guarradas son de épocas pretéritas!
El pueblo ya no es una puta. Tres pasos
dimos y hemos dejado la Bastilla en añicos.
Esta bestia sudaba sangre por cada piedra;
daba asco ver aún alzada la Bastilla,
con sus muros leprosos, contando lo ocurrido
y encerrándonos siempre en su prisión de sombra.

––¡Ciudadano!, el pasado siniestro, entre estertores
se derrumbaba al fin, al conquistar la torre.
Algo como el amor el corazón henchía
al tener nuestros hijos contra el pecho, abrazados.
Y, como los caballos de ollares turbulentos,
íbamos, bravos, fuertes, y nos latía aquí.
Íbamos bajo el sol, así, la frente alzada,
por París. Se paraban ante nuestros harapos.
¡Por fin! ¡Éramos Hombres! Pero estábamos lívidos,

Sire, aunque embriagados de esperanzas atroces:
y, cuando al fin llegamos ante las negras torres,
blandiendo los clarines y las ramas de roble,
con las lanzas alzadas... ya no sentimos odio,
––¡Nos creímos tan fuertes que quisimos ser mansos!

... ... ... ...
... ... ... ...

¡Desde aquel día heroico, andamos como locos!

Oleadas de obreros han tomado la calle
y, malditos, caminan, muchedumbre que espectros
sombríos acrecienta, hacia el hogar del rico:
yo corro junto a ellos a matar al chivato:
corro, por París, negro, con el martillo al hombro,
hosco, por los rincones, liquidando truhanes...
¡Si te ríes de mí, soy capaz de matarte!
––Puedes contar con ello, no repares en gastos
junto a tus hombres negros, que aceptan nuestras quejas

y se las van pasando, como sobre raquetas,
mientras dicen, bajito, ¡los muy golfos!: «¡Qué tontos!»,
para apañar las leyes y sacar octavillas
con hermosos decretos color rosa y basura,
jugando a hacerse un traje al crear otro impuesto,
antes de taponarse la nariz si pasamos.
––¡Nuestros representantes piensan que somos mugre!
Para quien sólo teme las bayonetas,

basta... ¡Abajo sus petacas atestadas de argucias!
¡Estamos hasta el gorro de estas seseras planas,
y de estos gilipollas! ¡Pero, ésta es la comida
que nos sirves, burgués, cuando estamos feroces,
ahora que rompemos los báculos, los cetros!»

... ... ... ...

Lo agarra por el brazo, arranca el terciopelo
de las cortinas: «¡Mira!»» En los inmensos patios
la muchedumbre hierve igual que un hormiguero,

la muchedumbre aciaga con su fragor de ola,
ululando cual perra, bramando como un mar,
con sus broncos garrotes, con sus picas de hierro,
sus tambores, sus gritos de mercado y pocilga;
montón negro de andrajos que gorros rojos tiñen.
¡El Hombre se lo muestra por la ventana abierta
al rey que suda, pálido, y que se tambalea,
enfermo, al contemplarlo!
«Es la Crápula,

Sire. Babea por los muros, crece, se agita, inmensa:
––¡Pero, al no comer, son, Sire, los miserables!.
Yo soy un simple herrero: mi mujer va con ellos,
¡loca!, pues cree que hay pan en Las Tullerías.
––Nos echa el panadero de la tienda, por pobres.
Tengo tres hijos. Soy crápula. ––Y conozco
viejas que van llorando bajo sus viejas cofias
porque alguien les quitó su muchacho o su chica:
Es la crápula.
Uno residió en la Bastilla,

otro era un presidiario: los dos son ciudadanos
honrados. Y aunque libres los tratan como a perros:
¡los insultan! Y sienten cómo les duele ahí,
algo. ¡No pasa nada! Pero es triste; y al verse
rota el alma, y al verse por siempre condenados,
están aquí, ahora, ¡gritándote a la cara!
¡Crápula!
También hay, dentro, chicas, sin honra
porque (vos lo sabéis, que la mujer es débil)
Señores de la corte (y que siempre consiente)
les habéis escupido en el alma, por nada.
Ahora están ahí, las que amasteis.
––La crápula.

... ... ... ...

¡Todos los Desgraciados, cuyas espaldas arden
bajó un sol inclemente, avanzando, avanzando,
sintiendo que el trabajo les revienta la frente;
––descubríos, burgueses––, éstos sí son los Hombres!
¡Somos Obreros, Sire, Obreros, preparados
para la nueva era que pretende saber:

el Hombre forjará del alba hasta la noche,
cazador de los grandes efectos y sus causas,
tranquilo vencedor domeñará las cosas
hasta montar al Todo cual si fuera un corcel!
¡Espléndido fulgor de las fraguas! ¡No existe
ya el mal! Lo que ignoramos, tal vez sea terrible:
¡lo sabremos! Empuñando el martillo, cribemos
todo cuanto aprendimos: luego, Hermano, ¡adelante!.
A veces tengo un sueño enorme y conmovido:

vivo con sencillez, ardientemente, nada
malo sale de mí, bajo la amplia sonrisa
de una mujer que amo, con noble amor trabajo;
¡y así trabajaríamos, ufanos, todo el día,
escuchando el deber cual clarín clamoroso!
¡Qué felices seríamos! Y nadie, nadie digo,
vendría a doblegarnos; no, sobre todo, ¡nadie!.
Tengo el fusil colgado sobre la chimenea...

... ... ... ...

«El aire está preñado de un aroma de guerra.
¿Pero qué te decía? ¡Ah! Que soy chusma; vale.
Y quedan todavía soplones y logreros.
Nosotros somos libres y sufrimos visiones
donde nos vemos grandes; ¡grandes! Ahora mismo,
¿no hablaba del deber tranquilo, de una casa...?
¡Contempla, pues, el cielo! ––Lo encontramos pequeño:
¡palmarla de rodillas y con tanto calor!
¡Contempla, pues, el cielo! ––Yo me voy con mi gente,

Con esta chusma enorme y horrísona que arrastra,
tus cañones decrépitos por el sucio empedrado.
––Cuando nos maten, Sire, los habremos lavado.
––Y si al vemos gritar, si ante nuestra venganza,
las patas de los reyes viejos y pavonados
lanzan sus regimientos, de gala, contra Francia,
allí estaréis vosotros.
¡Pues, a la mierda, perros!»

... ... ... ...

––Volvió a echar su martillo al hombro.

El gentío
junto a este gigante se sentía embriagado,
y, por el patio inmenso, por los apartamentos,
donde París jadeante ululaba feroz,
un temblor sacudió la muchedumbre inmensa.
Entonces, con su mano, coronada de mugre,
aunque el panzudo rey sudaba, el Herrero,
terrible, el gorro rojo, a la cara le arroja.

Libellés :

posted by Alfil @ 7:57 AM  
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