Jules Verne -Paraphrase du psaume 129- |
samedi, mai 15, 2004 |
Paraphrase du psaume 129 Jules Verne (1828-1905)
Oh! mon Dieu, c’est vers vous du profond de l’abyme Que je m’écrie, et que je pleure ! Écoutez ; c’est la voix de la triste victime, Vous, le Seigneur des Seigneurs !
Rendez-moi, s’il vous plaît, votre oreille attentive, Entendez-moi dans tous les lieux, La prière jamais ne fut intempestive En montant au Seigneur des Cieux.
Ah! si vous mesurez votre sainte justice À la grandeur de nos péchés, Qui peut briser ses liens ? Si vous n’êtes propice Par qui seront-ils détachés ?
Qui pourrait subsister devant, votre présence ? Seigneur ! Seigneur ! écoutez-moi ! Si j’ai dans vos bontés placé mon espérance, C’est à cause de votre loi.
Avec bien grands désirs je l’attends ; je confie En vos paroles tout mon coeur ; Vos promesses, mon Dieu, nous rendront à la vie ! Ô mon âme, attends le Seigneur !
Et que, depuis le soir jusqu’au Jour qui commence, Israël inclinant ses pleurs Lève ses tristes mains, porte son espérance Vers Dieu qui calme les douleurs ;
Car le Seigneur est grand, et sa miséricorde. Descendra pour nous racheter, Et la grâce abondante qu’à nos coeurs il accorde, Vers le ciel viendra nous hâter ;
Il soulage Israël de la profonde peine Qui lui faisait verser ses pleurs. Israël chantera, délivré de sa chaîne, Un hymne au Seigneur des Seigneurs.
Paráfrasis del salmo 129
¡Oh! mi Dios, es hacia vos en lo profundo del abismo¡ Que exclamo y lloro! Escuchad; es la voz de la triste víctima, ¡Vos, el Señor de los Señores!
Prestádme atención, por favor, con vuestra atenta oreja, Escuchádme en todos los lugares, La plegaria nunca fue intempestiva Subiendo al Señor de los Cielos.
¡Ah! si mediríais vuestra santa justicia A la magnitud de nuestros pecados, ¿Quién puede romper sus vínculos? Si no sois clemente ¿Por quién serán perdonados?
¿Quién podría subsistir ante vuestra presencia? ¡Señor! ¡Señor! ¡escuchádme! Si he puesto en vuestras bondades mi esperanza, Es a causa de vuestra Ley.
Con muchos grandes deseos os espero; confío En vuestras palabras todo mi corazón; Vuestras promesas, mi Dios, ¡nos regresarán a la vida! ¡Oh mi alma, espera al Señor!
Y que, desde que en la tarde hasta el Día que comienza, Israel inclinando sus lagrimas Levante sus tristes manos, lleva su esperanza Hacia Dios que calma los dolores
Porque el Señor es grande, y su misericordia Descenderá para comprarnos, Y la abundante gracia que a nuestors corazones lleva, Desde el cielo vendrá para apurarnos
Él libera a Israel de la profunda pena Que le hizo verter sus lágrimas. Israel cantará, liberado de su cadena, Un himno al Señor de los Señores.
Versión de Ariel PérezLibellés : Jules Verne |
posted by Alfil @ 12:12 PM |
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