Georges Brassens -L'assasinat- |
mardi, décembre 12, 2000 |
L'assassinat Georges Brassens (1921-1981)
C'est pas seulement à Paris Que le crime fleurit Nous, au village, aussi, l'on a De beaux assassinats
Il avait la tête chenue Et le cœur ingénu Il eut un retour de printemps Pour une de vingt ans
Mais la chair fraîch', la tendre chair Mon vieux, ça coûte cher Au bout de cinq à six baisers Son or fut épuisé
Quand sa menotte elle a tendue Triste, il a répondu Qu'il était pauvre comme Job Elle a remis sa rob'
Elle alla quérir son coquin Qu'avait l'appât du gain Sont revenus chez le grigou Faire un bien mauvais coup
Et pendant qu'il le lui tenait Elle l'assassinait On dit que, quand il expira La langue ell' lui montra
Mirent tout sens dessus dessous Trouvèrent pas un sou Mais des lettres de créanciers Mais des saisies d'huissiers
Alors, prise d'un vrai remords Elle eut chagrin du mort Et, sur lui, tombant à genoux, Ell' dit : " Pardonne-nous ! "
Quand les gendarm's sont arrivés En pleurs ils l'ont trouvée C'est une larme au fond des yeux Qui lui valut les cieux
Et le matin qu'on la pendit Ell' fut en paradis Certains dévots, depuis ce temps Sont un peu mécontents
C'est pas seulement à Paris Que le crime fleurit Nous, au village, aussi, l'on a De beaux assassinats
El asesinato
No es solamente en París Donde florece el crimen, Nosotros, en el pueblo, también tenemos Bonitos asesinatos.
El tenía la cabeza cana Y el corazón ingenuo Y volvió a vivir una primavera Por una de veinte años.
Pero, la carne fresca, la carne tierna Mi viejo amigo, cuesta cara. Al cabo de cinto o seis besos Su oro se había acabado.
Cuando ella tendió su manita, Triste, el respondió Que era pobre como Job, Ella se volvió a poner su vestido.
Ella fue en busca de su chulo Que tenía afán de lucro- Volvieron a casa del tacaño A cometer una fechoría.
Y mientras que él lo sujetaba Ella lo asesinó. Dicen que cuando expiraba La lengua ella le enseñaba
Buscaron por todas partes Y no encotraron una moneda Sino letras de acreedores Sino embargos de ujieres.
Entonces, sintiendo remordimientos de verdad, Tuvo pena del muerto, Y sobre él, cayendo de rodillas, Dijo: “¡Perdónanos!”
Cuando la guardia civil llegó La encontraron llorando. Fue una lágrima en el fondo de sus ojos Lo que le valió el cielo.
Y la mañana que la colgaron, Ella fue al paraíso. Algunos devotos, desde entonces Están un poco descontentos.
No es solamente en París Donde florece el crimen, Nosotros, en el pueblo, también tenemos Bonitos asesinatos.
Versión de Jesus
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 7:32 PM |
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