Georges Brassens -Marinette- |
jeudi, octobre 12, 2000 |
Marinette Georges Brassens (1921-1981)
Quand j'ai couru chanter ma p'tit' chanson pour Marinette La belle, la traîtresse était allée à l'opéra Avec ma p'tit' chanson, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec ma p'tit' chanson, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru porter mon pot d'moutarde à Marinette La belle, la traîtresse avait déjà fini d'dîner Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con
Quand j'offris pour étrenne un'bicyclette à Marinette La belle, la traîtresse avait acheté une auto Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru tout chose au rendez-vous de Marinette La bell' disait: "J't'adore" à un sal' typ' qui l'embrassait Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru brûler la p'tit' cervelle à Marinette La belle était déjà morte d'un rhume mal placé Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru lugubre à l'enterr'ment de Marinette La belle, la traîtresse était déjà ressuscitée Avec ma p'tit' couronn', j'avais l'air d'un con, ma mère Avec ma p'tit' couronn', j'avais l'air d'un con
Marineta
Cuando corrí para cantarle mi cancioncita a Marineta la bella, la traidora se había ido a la Opera con mi cancioncita, yo parecía un gilipollas, madre con mi cancioncita , yo parecía un gilipollas.
Cuando corrí para llevarle el bote de mostaza a Marineta la bella, la traidora había terminado ya de cenar con mi botecito, yo parecía un gilipollas, madre con mi botecito, yo parecía un gilipollas.
Cuando le ofrecí como regalo una bicicleta a Marineta la bella, la traidora se había comprado un coche con mi bicicletita, yo parecía un gilipollas, madre con mi bicicletita, yo parecía un gilipollas
Cuando corrí como un descosido a la cita con Marineta la bella decía: “Te adoro” a un asqueroso que la besaba con mi ramo de flores, yo parecía un gilipollas, madre con mi ramo de flores, yo parecía un gilipollas
Cuando corrí a volarle la cabeza a Marineta la bella se había muerto ya de un mal resfriado con mi revolver, yo parecía un gilipollas, madre con mi revolver, yo parecía un gilipollas.
Cuando corrí lugubre al entierro de Marineta la bella, la traidora había resucitado ya con mi coronita, yo parecía un gilipollas, madre con mi coronita, yo parecía un gilipollas.
Versión de JesusLibellés : Georges Brassens |
posted by Alfil @ 9:40 AM |
|
|